Full House – Janet Evanovich
Full House – Janet Evanovich
Séducteur invétéré, Nicholas Kaharchek est immensément riche. Il possède le journal local d’une petite ville de campagne des Etats-Unis et a hérité de la fortune de son père. Son hobby et sa passion, ce sont les chevaux. À ses heures perdues, il enseigne les règles du polo (est-ce qu’il y a vraiment des gens qui jouent au polo ???). Un beau jour arrive dans un de ses cours Billie Pearce. Divorcée, mère de deux enfants, un peu rétro sur les bords, cette quadragénaire a tout ce qui le fait fuir habituellement et pourtant, il se sent irrésistiblement attiré par elle. L’alchimie opère et commence entre eux un jeu de séduction sensuel sur fond d’enquête policière, car bien entendu, pour corser l’affaire, sinon on s’ennuierait, quelqu’un s’amuse à poser des bombes un peu partout autour de l’immense propriété de Nick et, comble de malchance, le quartier tranquille dans lequel vit Billie est soudain la cible d’un cambrioleur. À cela vient s’ajouter une invasion de cafards et d’araignées… je vous laisse imaginer les quelques situations cocasses que cela peut engendrer aux mains d’une auteure comme Janet Evanovich.
À côté des personnages de Nick et de Billie, nous nous délectons des deux cousins de notre séducteur, Deedee et Max. Deedee est une jeune femme qui a un physique de top modèle et les préoccupations d’une reine de beauté. Quatre fois divorcée, elle sur le point d’épouser son cinquième mari, un catcheur (!!). Bien que superficielle, elle a un cœur d’or et elle se prend d’affection pour Billie, allant même jusqu’à lui proposer de lui présenter des catcheurs… hum. Max, son frère, est, un petit génie de 16 ans capable d’entrer dans les systèmes informatiques les mieux protégés (un vrai James Bond en herbe) et de réparer la machine à glaçons tout en regardant la télé. Avec son QI d’au moins 150 (il a eu son bac à 11 ans), c’est un fervent défenseur des animaux. Il est prêt à tout pour protester contre toute dégradation de la nature (et je dis bien tout) et de l’habitat des oiseaux. Avec des caractères aussi opposés, la cohabitation se devait d’être difficile. Nick parvient donc à persuader Billie d’héberger Deedee jusqu’à son mariage. Et là encore, c’est l’occasion pour Janet d’imaginer des situations hilarantes et cocasses qui m’ont beaucoup fait rire ! Quel talent, cette Janet ! Bref, l’histoire se développe ensuite jusqu’à ce qu’on ait un happy end, que le méchant soit derrière les verrous et que tout rentre dans l’ordre.
Full House est donc une romance novel qui lance une nouvelle série, différente de Stephanie Plum mais écrite avec le même humour et la même plume. Janet explique sur la 4è de couverture et dans l’introduction qu’elle avait publié ce roman en 1989 pour la première fois, sous le nom de Steffie Hall et que le succès de ses autres romans (succès dû en grande partie à Morelli et à Ranger, il faut bien le dire) l’a décidé à reprendre ce roman, en collaboration avec Charlotte Hughes, pour l’améliorer et le republier. À elles deux, elles en ont fait un roman complètement hilarant. Je me suis même presque roulée par terre de rire à quelques reprises (heureusement que je n’étais pas dans le métro, ça aurait fait désordre).
Alors oui, c’est une histoire principalement romantique. Oui, l’intrigue policière est très légère et, oui, l’histoire d’amour est cousue de fil blanc. Mais, nous nous accorderons toutes et tous à dire que nous ne lisons pas les romans de Janet Evanovich pour l’originalité des intrigues qui y sont développées, mais pour son style incomparable, pour les situations cocasses et hilarantes qu’elle imagine et euh… hum… pour les beaux spécimens de la gente masculine, hot et sexy en diable. Et en cela, les lectrices ne pourront qu’être satisfaites en lisant ce roman. Certes, parce que j’ai décidé d’être complètement honnête avec vous, je dirais qu’on sent quand même que ce roman fait partie de ses premiers écrits car il va quand même bien moins loin dans le loufoque que Stephanie Plum. Et n’essayez pas d‘y trouver Morelli et Ranger car ils n’y sont pas. Mais Nick pose bien les bases de la sexytude. C’est vrai qu’il na pas tout à fait le charisme et le mystère de Ranger et qu’on ne sait rien de son gel douche, mais il faut reconnaître qu’on se laisserait bien tenter par lui, malgré tout. Il dégage une certaine séduction à laquelle il est difficile de résister, même sur le papier…
Bref, je m’égare.
En conclusion, j’ai vraiment beaucoup aimé de petit roman et je me réjouis d’avance d’avoir encore toute la suite à découvrir car voyez-vous, un an entre deux Stephanie Plum, c’est très long alors on se console comme on peut… et là, il me reste encore toute cette série à lire, Mécano Girl et ses autres romance novels, dont je n’ai lu que Wife for hire et qui m’a beaucoup fait rire. Quelle chance, vous ne trouvez pas ?
Janet rules !