Thanksgiving – Janet Evanovich
M’ayant auto-imposé une durée de quelques jours entre deux volumes de Vampire Knight, à la seule fin de ne pas dévorer la saga trop vite et me sentir orpheline quand j’arrive à la fin, je me suis régalée d’un des romance novels de Janet Evanovich. Il s’agit de Thanksgiving.
Comme son titre l’indique, le roman se déroule pendant la période de Thanksgiving (avec la dinde farcie et les patates douces, soooo American), dans une petite ville des Etats-Unis, Colonial Williamsburg. Il est question dans ce roman d’une jeune femme, Megan Murphy, rousse, au tempérament de feu, farouche et déterminée. La jeune femme est potière et amoureuse des chevaux. Le personnage masculin de l’histoire est Patrick Hunter, un pédiatre, very cute, un peu hot, mais pas autant que Morelli, et bien moins que Ranger. Il est l’heureux « père » d’un lapin dont le passe-temps favori consiste à s’enfuir et dont la nourriture favorite est les vêtements. C’est lui qui sera l’instigateur de la rencontre entre Megan et Pat. Le jour où elle rapporte son lapin à Pat, alors qu’elle lui fait remarquer qu’il manque totalement de sens des responsabilités, une jeune fille fait irruption chez Pat, lui met son bébé (à la jeune fille) dans les bras en lui disant qu’elle sera de retour deux semaines plus tard et que ce serait super si lui et Mrs Hunter (Megan) pouvaient s’occuper de Timmy (le bébé) pendant ce temps. Et la voilà repartie aussi sec. Megan et Patrick se retrouvent donc obligés de s’occuper d’un bébé alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer. Alors certes, la tension sexuelle entre eux est là, mais bon, il en faut plus pour être parents, même en interim… Il s’ensuivra une histoire rocambolesque à souhait, avec des petits amis ressurgis du passé, des parents qui débarquent à l’improviste, des tartes à la citrouille ratées et des maisons coloniales rénovées.
Une fois encore, j’ai adoré. Non pas pour l’intrigue, ni pour l’originalité de l’histoire (en gros, je vais devoir vous resservir les mêmes arguments que pour Full House….), mais pour le style de Janet Evanovich. Le roman est une fois encore hilarant, les situations cocasses toutes plus drôles les unes que les autres, des répliques que je rêverais d’être capable de dire et un décor somptueux. Des maisons coloniales dans une petite ville des Etats-Unis… ça me donne vraiment le goût de vivre aux Etats-Unis, ce genre de livre !
Et puis, c’est pas tous les jours facile en ce moment au travail alors ce genre de roman fait toujours du bien. Et la semaine dernière était tout à fait le bon moment pour lire un livre comme cela ! Il y a une phrase de Janet Evanovich à la fin du roman qui dit : « Romance novels are birthday cakes and life is often peanut butter and jelly. I think everyone should have lots of delicious romance novels lying around for those times when the peanut butter of life gets stuck to the roof of your mouth. » En gros, elle compare la vie à du beurre de cacahouète et les romance novels à du gâteau d’anniversaire. Et conseille d’avoir une provision de romans de ce genre pour les jours où le beurre de cacahouète reste collé au palais. Quelle poésie !! En tout cas, je suis assez d’accord et parfois, ça fait du bien de lire des romans légers et frais, sensuels et romantiques. En tout cas, moi, ça me fait du bien. Alors vive les romance novels et la chick lit pour les passages à vide !