The Thirteenth Tale (Le Treizième conte) – Diane Setterfield

Publié le par Pimpi

Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire. Et elle ne croit pas au récit de Vida. Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité...

 

Accrochez-vous à vos bureaux, chers lecteurs (car j’imagine que vos ordinateurs sont posés sur des bureaux, de manière tout à fait classique, mais pour tous ceux pour qui ce n’est pas le cas, accrochez-vous à ce que vous pouvez), car je vais être dans ce billet d’une originalité à vous couper le souffle : J’AI ADORE CE LIVRE !!!! Comment cela, cela ne vous étonne pas ? Il est vrai que ce roman de 400 pages (et qu’il m’a fallu une semaine entière pour lire, à mon grand désarroi) a déjà séduit plus d’un lecteur de la blogosphère. Je ne citerai pas tout le monde, parce que la liste serait plus longue que le billet, mais j’imagine que presque tous les blogs littéraires ont déjà parlé de cette merveille de roman. Alors forcément, alors que je suis devant mon ordinateur avec mon carnet de notes à droite et une tasse fumante de thé de Noël à gauche (délicieux, ce thé, je viens tout juste de l’acheter et j’adore), je me demande bien ce que je vais pouvoir vous dire d’un tant soit peu original. Eh bien figurez-vous que j’ai décidé de ne pas être originale, chers lecteurs. J’ai également décidé de ne pas trop en dévoiler, histoire que les quelques lecteurs de cet humble blog qui n’auraient pas encore lu ce livre puissent, comme moi, le découvrir totalement. Parce que figurez-vous que même si tout le monde en a parlé, j’ai pris bien garde de ne jamais lire les résumés. Juste les avis, et encore, pas dans le détail. Tout ce que je savais du roman avant de le lire est qu’il faisait référence à mes livres cultes (Jane Eyre et La Dame en blanc, notamment), qu’il racontait l’histoire d’une biographe qui devait écrire la biographie d’une célèbre auteure un rien mégalomane et qu’il était absolument génial. Et voilà tout. Je ne savais pas que ce roman parlait beaucoup des relations entre *bip*, des sentiments que les *bips* éprouvent et de leurs réactions, ensemble et séparément… un sujet très intéressant, au passage, absolument fascinant ! Je sais, tout le monde sait ce que cache le *bip*, mais au cas où…. Je le laisse !

 

J’ai donc vraiment découvert ce roman au fil des pages, au fil des chapitres, au fil des mots et ce roman, c’est une ode au plaisir de lire, une ode au lecteur et à l’amour des livres. Une ode au plaisir de lire ou de raconter des histoires. Une ode aussi au pouvoir des mots, qui peuvent dire tant de choses à l’insu ( ?) de la personne qui les dit, et qui, bien décodés, peuvent en dire plus que ce que l’on voulait dire. Ou exactement ce que l’on voulait dire ? Je dois avouer que je n’ai pas cherché à comprendre ce que cherchait à nous dire la narratrice, en l’occurrence Vida Winter, ni à comprendre ce qui faisait souffrir Margaret Lea aussi profondément. L’auteur avait décidé de balader son lecteur de la même manière que Vida balade Margaret dans l’histoire de sa vie, à son rythme et à son gré. Alors je me suis laissé porter par le roman, parce que j’aime cette perte de contrôle que me donne la lecture de livres. Et la fin m’a laissée sans voix. Je ne l’avais pas vue venir (bon, ce n’est pas une référence car je ne vois jamais rien venir, mais il m’arrive parfois de deviner comment un roman va se terminer… dans les Stephanie Plum, par exemple – comment ça, c’est pas dur ?). Et j’ai adoré cela.

 

De même que j’ai adoré tous les sentiments et toutes les émotions que cette histoire à la fois tragique, troublante et extraordinaire m’a fait ressentir. J’ai regretté de n’avoir pas eu une journée entière à consacrer à ce livre, juste lui et moi, en tête à tête car j’ai dû le lire de manière entrecoupée et à chaque fois que je m’étais bien imprégnée de l’ambiance de ce roman, que je m’imaginais dans la bibliothèque aux vieux livres ou dans le magasin d’antiquités littéraires de Margaret et de son père, il fallait que j’en ressorte pour aller travailler ou d’autres choses tout aussi intéressantes et extrêmement chronophages.

 

Bref, cette semaine que j’ai passée avec Vida et Margaret et leurs fantômes respectifs a été extraordinaire. Un moment privilégié. Des heures de pur bonheur. Ce livre, je vais le garder bien précieusement… en plus, la couverture est absolument magnifique, avec les livres anciens, et la découpe des pages en dents de scie, qui donne ce sentiment que l’on tient un livre ancien dans ses mains, un livre précieux et auquel il faut faire attention. Je ne vous dirai pas de vous précipiter pour le lire, d’autres l’ont déjà fait avant moi. J’espère juste que mon billet aura su vous convaincre si vous hésitiez encore et qu’il aura confirmé votre envie si vous aviez déjà prévu de le lire. Et pour ceux qui l’ont déjà lu… j’adhère à tout ce que vous avez dit dans vos blogs.

Voilà, mon thé est fini. Mon billet aussi.

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R
J'ai adoré ce roman aussi! trés prenant, quasi addictif
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P
<br /> Décidément, nous avons beaucoup de points communs, questions lectures !!!<br /> <br /> <br />
L
Je me demande si il a reçu un prix, ce livre ? Il le mériterait en tout cas.
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P
<br /> Laetitia : je t'avoue que je ne sais pas du tout ! En tout cas, entièrement d'accord avec toi, il mériterait un prix !!<br /> <br /> <br />
S
Quel beau commentaire qui confirme que ce livre est un petit trésor.
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P
<br /> Suzanne : effectivement, c'est un très bon livre, que je recommande chaudement !<br /> <br /> <br />
L
J'en garde un excellent souvenir, pourtant je m'en souviens assez peu ! J'ai hâte de savoir ce que tu penses de "De Pierre et de Cendre". Je passe en coup de vent et n'ai lu que cette note mais je vais revenir notamment pour ton dernier billet car j'aimerais redécouvrir cette histoire... dont je n'ai qu'une image d'enfance !:)
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P
<br /> Lou : je vais bientôt commencer à lire De Pierre et de cendre, j'ai intercalé de petits livres entre deux (oups)... je ne manquerai pas de faire un billet dès que je l'aurais lu !!<br /> Je t'attends pour partager tes impressions sur Casse-noisette !!!<br /> <br /> <br />
L
Rouuuuuuuuh je l'ai eu dans les mains, mais je l'ai reposé. Je crois bien qu'à ma prochaine excursion chez le libraire, je le commanderai ! :))
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P
<br /> Leiloona : argh, l'avoir eu dans les mains et l'avoire reposé! J'ai fait pareil au début, et puis j'ai fini par craquer et un jour, je ne l'ai pas reposé. Je n'ai pas regretté!!! Toi non plus, tu<br /> ne devrais pas regretter de l'avoir commandé, si tu le commandes !!<br /> <br /> <br />