A Christmas Carol (Un chant de Noël)– Charles Dickens
Je sais, je sais, pour publier un billet aujourd'hui, j'ai forcément lu ce livre l'année dernière, alors que je l'ai clairement prévu dans mon challenge 2009.... Mais que voulez-vous, je n’ai pas pu résister à l’envie de l’emprunter à la bibliothèque la dernière fois que j’y suis allée et je me suis délectée de cette lecture la semaine dernière… Mais le principal, c'est de publier le billet en 2009, non ? Et puis, comment mieux commencer l’année qu’avec un billet sur le Grand Dickens ? Hein, Karine :) ?
Scrooge est un vieil homme radin, acariâtre et parfaitement désagréable. Il travaille dans la finance, ce qui, comme tout le monde le sait, n’est déjà pas un secteur bien drôle, alors quand en plus on est, comme ce monsieur, d’une nature plutôt désagréable, vous imaginez bien le résultat !!
Donc, arrive la veille de Noël. Fidèle à lui-même, Scrooge envoie tout le monde sur les roses en disant que Noël, c’est de la bêtise. De toute façon, rien ne vaut l’argent, n'est-ce pas? Le reste n'est que foutaises... Il ne souhaite un joyeux noël à personne et refuse l’invitation de son neveu, qui lui proposait pourtant très gentillement (ou presque) de venir fêter Noël en famille.
La nuit tombe et il rentre chez lui. Croyant avoir la berlue, il pense voir la tête de son défunt associé (mort depuis 7 ans) à la place du heurtoir de la porte. Passablement décontenancé, il décide pourtant de ne pas y prêter attention… Plus tard dans la nuit, il reçoit la visite du fantôme de ce même associé, Marley, donc, qui l’avertit que s’il ne change pas de comportement, il sera condamné après sa mort à errer sur Terre, invisible aux yeux de tous et seul à jamais. Trois fantômes vont venir lui rendre visite, très rapidement, lui dit-il, pour lui faire comprendre d’une manière différente ce qu’il vient de lui dire. Et effectivement, ce que Marley avait indiqué arrive. Scrooge reçoit la visite tout d’abord du fantôme du Noël passé. Celui-ci l’emmène avec lui faire un tour dans le passé, lui montrant par la même occasion qu’à une époque, il était un jeune homme joyeux. Un triste événement (la perte d'une personne chère) l’a rendu amer et depuis, il n’a plus jamais été ce joyeux luron qu’il avait coutume d’être. Le second fantôme à lui rendre visite est le fantôme du Noël présent. Ce fantôme l’emmène faire un tour dans toutes les familles qu’il connait et là, Scrooge se rend compte que personne ne l’aime, que personne ne boit à sa santé et que tout le monde le critique. Enfin, il finit par recevoir la visite du troisième fantôme, celui du Noël futur. Ce fantôme lui montre que dans le futur, quand il sera mort, personne ne le pleurera, personne ne sera triste, et tout le monde se réjouira même de son décès…
Affolé, perturbé par tout ce qu’il vient de voir, Scrooge promet aussitôt de changer, de redevenir joyeux, aimable et gentil, et de célébrer Noël. Et il tient effectivement sa promesse. Dès son réveil, il se rend compte que c’est le 25 décembre et décide de faire plaisir à tout le monde, anonymement, il décide d’augmenter le salaire de son associé et décrète que plus jamais il ne sera méchant et acariâtre…
Ce conte de Noël, je n’en connaissais même pas l’histoire. Je sais, shame on me, mais il n'est jamais trop tard pour bien faire, n'est-ce pas ?? C’est avec un émerveillement sans nom que je l’ai découvert, ce conte. La version que j’ai empruntée à la bibliothèque est une version pour enfant (mais c’est le texte intégral, j’ai vérifié). Pour cette raison, elle est agrémentée d’illustrations dessinées par Michael Foreman. Très jolies, ces illustrations….
Ce conte raconte la transformation d’un vieil homme avare et méchant en un vieil homme généreux et gentil. C'est une satire sociale, une dénonciation de l’attitude hautaine et méprisante des riches envers les pauvres (enfin, c'est ce qu'il m'a semblé, mais je n'ai jamais été très bonne en analyse de texte, alors vous me pardonnerez si je dis des bétises...). Mais pour moi, ce n'est pas tant a satire social qui m'est restée en tête, une fois que j'ai eu fini de lire ce conte. Ce qui m'est resté n'est sûrement pas le message premier voulu par l'auteur, mais ma foi, c'est ce que j'y ai vu: une ode à la joie de célébrer Noël, au plaisir des soupers en famille, malgré le manque d’argent. Pour moi, ce conte m'a montré que Noël, ce n’est pas seulement une affaire de cadeaux. Que la présence de ceux qu’on aime est importante en ce jour spécial. On peut très bien ne pas recevoir de cadeaux, ce n'est pas grave, c'est même très secondaire, tant qu’on a sa famille avec soi. Voilà le message que je retire de ce conte (est-ce que je suis la seule à l’avoir vu ainsi ????). Un message de bonheur, qui m’a réchauffé le cœur et qui m’a donné le sourire aux lèvres…
Je ne vous dirais pas de le lire, ce livre, puisque je suis persuadée que presque tout le monde l’a déjà lu. Mais je vous dirais alors de le relire, encore et encore…
J’ai lu ce conte dans le cadre de mon Challenge ABC Classique 2009.