Princess Bride – William Goldman
Il était une fois la plus belle des aventures, auréolée par le grand amour, le seul, le vrai. Si bien qu’elle est devenue la favorite de millions de lecteurs. Princess Bride (« la princesse promise ») est un livre culte qui donna lieu à un film culte. Un récit de duels à l’épée, de bagarres, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d’araignées, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles.
Ce conte intemporel écrit par S. Morgenstern – redécouvert et merveilleusement abrégé par William Goldman – est peuplé de personnages aussi inoubliables que Westley, le beau valet de ferme qui risque la mort, et pire encore, pour la femme qu’il aime ; Inigo Montoya, le bretteur espagnol qui ne vit que pour venger la mort de son père ; Fezzik, le plus doux et le plus fort des géants… et bien sûr, Bouton d’or : la princesse, la fiancée, la femme idéale, la plus belle de toute l’histoire du monde.
Ce classique revient dans une édition abordable pour les fans qui vont l’offrir à leurs parents, leurs amis et l’élu(e) de leur cœur, et pour ceux qui ont la chance de ne pas encore avoir lu ce livre et qui vont le découvrir.
Fashion avait dit dans un commentaire, quelque part, « Princess bride, c’est bien ». Il ne m’en fallait pas plus pour le lire… et je dois vous dire, chers lecteurs, que je l’ai trouvé plus que bien : ce fut carrément un TRÈS GROS COUP DE CŒUR !!
(Attention ! risque de spoiler pour cause d’enthousiasme débordant)
Ce roman est un mélange de plusieurs genres. À la base, c'est un conte, mais finalement, c’est tellement plus qu'un conte ! En fait, c'est l'histoire de Bouton d'or et de son... non, pour être vraiment précise, c'est l'histoire d'un père qui raconte à son fils atteint d'une pneumonie l'histoire de Bouton d'or, soi-disant un conte de Simon Morgenstern. Et le petit garçon aime tellement ce conte de cape et d'épée, d'amour et de bravoure, de torture et d’aventure, qu'une fois adulte, il décide de l'offrir à son tour à son fils pour son dixième anniversaire. Et il se met vraiment en quatre pour le trouver. Seulement, son fils n’arrive pas à dépasser le premier chapitre… Vous imaginez la déception du père. Du coup, il rouvre le livre (car bizarrement, il n’a jamais relu Princess Bride depuis sa maladie, il a gardé en mémoire les récits de son père) et là, il se rend compte que le roman est illisible pour un enfant parce que très très long, bourré de descriptions de 50 pages et plus aussi inutiles qu’inintéressantes (à ses yeux du moins) et que quand il lui racontait, son père sautait tous ces passages pour ne garder que le meilleur. Et parce qu’il souhaite que tous les enfants redécouvrent ce conte, il décide d’en écrire une version abrégée. Voilà pour la présentation de la genèse du conte.
En fait, il s’avère que ce livre est, du début à la fin, une génialissime mise en scène (je ne vous dévoile rien, c’est dit dans l’article de Wikipédia et quiconque fait une petite recherche se rend compte que Morgenstern n'existe pas, ni son conte, d’ailleurs, que tout est inventé par l’auteur) qui a pour but d’introduire le conte de Bouton d’or auprès des lecteurs. Mais cette mise en scène est tellement bien fichue que franchement, pour être honnête avec vous, très chers lecteurs, je me suis réellement posé la question. Mais qu’importe que l’on y croie ou pas… L’histoire qu’il raconte, celle de Bouton d'or et de son Westley, garçon de ferme parti gagner sa fortune pour pouvoir l'épouser, est tout simplement merveilleuse. J'aime tout dans ce roman, aussi bien la construction, que je trouve très très originale que l'histoire (on y trouve de tout dans cette histoire : des méchants, des gentils, du courage et de la bravoure, des faux méchants, des bagarres et des combats à l’épée, le vrai et grand amour, du suspense et des surprises, des joies et des déceptions, du rire et des larmes, de la torture et de l’aventure), les personnages, hauts en couleur et très drôles, certains très méchants et d’autres très gentils, le style de l’auteur, qui se lit très très facilement, sans même qu’on s’en rende compte, l’intrigue qui, malgré sa simplicité, reste intemporelle et qui ravit tout le monde, petits et grands, garçons et filles…
Mais attention, Princess Bride n'est pas un conte rose bonbon, oh non loin de là ! Il n'y a pas que les méchants qui meurent et les gentils ne sont pas forcément récompensés, les méchants peuvent parfois s’en tirer. Et en plus, il recèle plein de leçons de vie aussi sérieuses et vraies que « la vie n’est pas juste. » Dur, hein ? Et pourtant, il souffle en permanence sur ce conte un vent de bonne humeur, d’humour et de positivisme qui permet d’aborder les sujets difficiles sans que ce soit guimauve et larmoyant… voire parfois en faisant rire le lecteur !
Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré ce livre. Je trouve que j’en ai déjà trop dit et pourtant, j’aimerais en dire beaucoup plus. Mais si je continue, je vais vous gâcher entièrement la lecture…
Un très très gros coup de cœur, donc. Et une fois encore, c’est un livre de la bibliothèque, qu’il va falloir que je rende bientôt, la mort dans l’âme. Mais c’est sûr, il va me le falloir dans ma bibliothèque à moi … et vous savez quoi ? Je n’ai pas pu résister, je suis allée acheter le DVD du film qui a été tiré du livre. J’attendais d’avoir terminé le roman pour le regarder. C’est chose faite, je vais donc me jeter sur le film très vite !
(le titre est le même en français et en anglais, pour ceux qui se posent la question…)
Edit : je reviens sur ce que j'ai dit au début de mon billet... Fashion n'a pas dit, "Princess Bride, c'est bien". Elle a dit : "The princess bride" est génial! A lire d'urgence"
Désolée Fashion !La vérité est rétablie!!!