Evermore – Alyson Noël
Depuis qu’un horrible accident a coûté la vie à sa famille, Ever, 16 ans, voit les auras des personnes qu’elle croise, entend leurs pensées et connaît leur histoire par simple contact physique. Elle s’efforce alors d’éviter tout contact avec les autres personnes, espérant ainsi atténuer ses perceptions, ce qui lui vaut une réputation de fille bizzaroïde au lycée… jusqu’à ce qu’elle rencontre Damen Auguste. Lorsque le regard d’Ever croise celui de Damen, elle a l’impression de le reconnaître. Il est beau à en mourir, riche, mais il cache bien des secrets…
First things first, je tiens à remercier Karine :) pour le cadeau (non, nous ne sommes pas à la remise des oscars et je ne m’apprête pas à remercier ma mère et ma moitié pour leur soutien). Parce que ce livre, je l’ai adoré, mais vraiment adoré. Autant le dire tout de suite, comme ça, c’est fait. Certes, ce n’est pas le coup de cœur qu’avait été Twilight en son temps (parce que quand même, va falloir faire fort pour détrôner Edward, mais j’avoue que Damen a un sérieux potentiel), mais quand même, quand même, j’ai adoré ce livre.
Bon, c’est pas le tout de dire que c’est bien, encore faut-il étayer un peu (rassurez-vous, je vais faire court)… D’abord, de quoi est-il question dans ce livre ? D’une jeune adolescente qui tombe amoureuse d’un bô gosse bien mystérieux (vous remarquez une constante, là, non ?? Edward, Darcy, Ranger, Damen, etc.). Mais pas n’importe quelle jeune adolescente. La jeune fille en question a quelques « aptitudes paranormales », apparue après l’accident qui a coûté la vie au reste de sa famille : un simple contact physique lui suffit pour connaître le passé de la personne (elle a même parfois des flashs quant à son avenir), elle voit les auras des gens et entend leurs pensées (ce qui provoque un beau capharnaüm dans sa tête, d’ailleurs). Et le bô gosse en question n’est pas non plus n’importe quel bô gosse. Il est le seul à faire taire toutes ces voix. Il l’apaise, il lui permet de trouver cette paix tant recherchée. Seulement, elle n’entend pas ses pensées à lui. Et elle ne voit pas son aura. Et ça, ça l’intrigue beaucoup. Il la fascine littéralement. Et, cerise sur le Sunday, le bô gosse en question est capable de faire apparaître des tulipes rouges à volonté, qu’il lui offre, bien entendu (là, quand même, on ne peut pas rester de marbre…). Et ce qui devait arriver arrive, avant même qu’elle s’en rende compte, elle est tombée amoureuse de lui… Sauf que l’histoire ne fait que commencer et que le bô gosse cache tout de même bien des choses !
Vous me connaissez maintenant assez, chers lecteurs, pour savoir que le guimauve, ça me plait et je l’assume. Alors forcément, je ne pouvais qu’aimer ce livre, cette histoire d’amour et de fascination. J’ai aimé la façon dont l’auteur décrit (même si c’est de manière succincte) la culpabilité d’Ever suite à la mort de ses parents et la manière dont elle cherche à se couper du monde, pour ne plus entendre dans sa tête de bourdonnement permanent, mais aussi pour se protéger. Sa quête de la quiétude, et l’effet apaisant de Damen, comme s’il était le seul sur terre qui puisse l’aider. J’ai aimé la représentation de la fascination que Damen exerce sur Ever, son côté mystérieux qui l’intrigue, même si en même temps elle cherche à le fuir, par habitude, par automatisme, presque, pour ne pas souffrir.
Alors oui, la couverture et le début de l’histoire font vraiment beaucoup penser à Twilight, même si les deux histoires sont finalement très différentes l’une de l’autre. Oui, le roman a les défauts que l’on peut reprocher au genre (guimauve, prévisible, etc.). Oui, c’est un roman qui ne renouvelle pas le genre. Mais qu’importe ! Je me suis sentie emportée par l’histoire. Complètement emportée. Et j’ai aimé ça. Je l’ai lu par petit bout, mais je n’avais vraiment aucune difficulté à entrer réellement dans le livre à chaque fois que je me replongeais dedans et je n’en sortais que parce que des contraintes extérieures m’y obligeaient (du genre, je suis devant le porte du bureau, le livre ouvert dans les mains, ou je suis en train de lire et je me rends compte que je dors quasiment). C’est tout ce que je demande à un livre fantastique de ce genre (pour jeunes adultes, j’entends). Et il a parfaitement rempli sa tâche !
Alors une fois encore, merci Karine :) pour ce cadeau !
Evermore, Alyson Noël
St. Martin's Press, 300 pages