Agnès Grey – Anne Brontë

Publié le par Pimpi



Soucieuse du bien-être financier de sa famille et désireuse d’élargir son horizon, Agnès Grey accepte le poste de gouvernante, le seul emploi respectable pour une femme non mariée au XIXè siècle. Malheureusement, Agnès ne pouvait pas prévoir les privations, l’humiliation et la solitude auxquelles elle va devoir faire face dans les demeures de Bloomfield et de Murray.

Histoire inspirée de la propre vie d’Anne Brontë, Agnès Grey peint les conditions difficiles et le snobisme hautain que les gouvernantes devaient souvent supporter. Comme l’indique Barbara A dans son introduction, « Anne Brontë trace le portrait d’une gouvernante qui se révèle aussi sympathique que son plaidoyer fictif contre la superficialité et l’égoïsme d’une classe riche est mordant. »

 

(traduction personnelle de la 4è de couverture)

 

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Je poursuis donc ma découverte des romans des sœurs Brontë avec le premier roman de la troisième sœur, Anne. Après cela, il me restera les autres romans de Charlotte Brontë à lire, ce qui me réserve donc quelques heures de plaisir encore…

 

Ce roman, dont la lecture est certes agréable, ne laissera pas un souvenir impérissable dans ma mémoire, chers lecteurs, autant vous l’avouer d’emblée de jeu. Je lui ai de loin préféré The Tenant of Wildfell Hall, si je suis honnête, qui, bien que beaucoup plus noir, est aussi plus passionné. Dans ce roman, les sentiments sont assez absents. La narratrice, Agnès Grey, y raconte sa vie de gouvernante et ce qui l’a amenée à occuper cette fonction.

 

Son père avait quelques biens et une petite somme qu’il désirait faire fructifier. Mais il fit l’erreur de mettre tous ses œufs dans le même panier et le navire qui transportait toute sa fortune sombra en mer. Adieu, veau, vache, cochon, couvée… la famille se retrouve soudain sans le sou et la jeune Agnès, 18 ans, décide de travailler comme gouvernante afin de rapporter quelques écus à sa famille.

Mais la pauvre tombe assez mal pour sa première expérience. Les enfants sont pourris gâtés et les parents sont désagréables. L’expérience dure quelques mois et la jeune femme est congédiée. Elle retrouve par la suite une autre place, qui n’est finalement guère mieux que la précédente, puisqu’elle doit enseigner des choses à de jeunes adolescents sans cervelle et particulièrement superficiels, sans pour autant pouvoir les contraindre un minimum à s’asseoir et à étudier… Ajoutons à cela une petite histoire d’amour et nous aurons la totalité du contenu du roman.

 

Alors oui, j’ai bien aimé parce que c’est une période qui me plait, une ambiance que j’aime réellement, mais je dois avouer que je suis restée un peu froide face aux déboires d’Agnès. J’ai été un peu horrifiée du traitement que lui faisaient subir ses élèves et les parents au début du roman (apparemment, les choses n’ont pas tellement changé depuis l’époque), mais au bout d’un moment, c’était un peu toujours la même chose alors j’ai fini par me détacher de l’histoire. Mon cœur a battu plus vite deux secondes durant l’histoire d’amour et au moment de son dénouement, mais sans réellement plus m’investir que cela, ni attendre la fin avec impatience. Après, je reconnais au roman un certain aspect dénonciateur qui n’est pas sans me déplaire. Je me doute que pour l’époque, le roman était assez dénonciateur et critique, mais j’avoue qu’il manque un peu de force et de passion à mes yeux…

 

Une lecture agréable, sans nul doute, chers lecteurs, mais que j’oublierai vite, je pense…

 

Agnes Grey

Agnès Grey

Anne Brontë

3,5 /5

 

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Ce roman a été lu dans le cadre d’une lecture commune avec Jules et donc pour le défi l’Objectif PAL.

 

Ce roman entre également dans le cadre du Challenge English Classics.

 

Et dans le défi Lire en VO.

 



Franchement, j’assure bien question défis, là, non ??

 

Publié dans Classiques d'hier

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