Avalon High – Meg Cabot
Avalon High, I was starting to think, might not be so bad after all.
Maybe it's not where Ellie wants to be, but if you have to start at a new school, Avalon High is typical enough: There's Lance, the jock. Jennifer, the cheerleader. And Will, senior class president, quarterback, and all-around good guy.
But not everyone at Avalon High is who they appear to be . . . not even, as Ellie is about to discover, herself. As a bizarre drama begins to unfold, Ellie has to wonder, what part does she play in all this? Do the coincidences she's piecing together really mean-as in King Arthur's court-that tragedy is fast approaching for her new friends?
Ellie doesn't know if she can do anything to stop the coming trouble. But somehow, she knows she has to try.
(non, non, vos yeux ne vous trahissent pas, je n’ai pas traduit la quatrième de couverture… pas eu le temps)
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Sans ma sœur, qui m’a maintes et maintes fois parlé de ce roman comme étant un roman très intéressant, dont elle était sûre qu’il me plairait, je ne sais pas si je l’aurais lu si rapidement. J’ai bien l’intention de lire toute la bibliographie de Meg Cabot, qui ne m’a encore jamais déçue jusqu’à présent, pas une seule fois. Sauf que ma sœur m’en a parlé et que je suis dans une période « les mythes arthuriens » (je viens même de m’offrir le Morte d’Arthur de Thomas Malory, en anglais, of course – pour vous dire…) et que ma fois, il était dans ma PAL. Alors un dimanche, je me suis fait un thé aux amandes, my favourite, et je me suis plongée dans les aventures des jeunes lycéens d’Avalon High School.
L’histoire est à la fois simple et moins simple. Ellie, dont les parents sont tous deux professeurs de littérature médiévale, vient d’emménager dans la région. Ses deux parents ont pris une année sabbatique pour écrire chacun un livre. Son père sur une épée médiévale, sa mère sur The Lady of Shalott, sa passion de toujours.
Ellie doit donc changer encore une fois de lycée, pendant une année, et supporter une villa avec piscine, dans un coin chicos du Sud des États-Unis. Pas de bol quand même, elle n’a pas une vie facile. À peine arrivée, elle fait la connaissance de Will, président de classe, quaterback, accessoirement beau comme un dieu, et de ses deux meilleurs amis, Lance et Jennifer (en fait, Jennifer est sa petite amie, pour tout vous dire - celle de Will). Tout aurait pu se passer sans encombre, leur amitié aurait pu se développer, ils auraient pu passer une année sympa. Mais il n’y aurait pas eu de roman, si les choses avaient été aussi simples. Ellie se rend compte que les choses sont plus compliquées que cela et elle se retrouve impliquée bien malgré elle et bien plus qu’elle n’aurait voulu…
Je ne vous dévoilerais aucun secret si je vous disais que ce roman tourne autour du mythe d’Arthur, de Guenièvre, de Lancelot. Ce n’est pas une simple réécriture de la légende, non, c’est plus que cela. L’histoire du Roi de Bretagne, de la Reine Guenièvre et de Lancelot se reproduit presque sous les yeux d’Ellie. Et bien malgré elle, les événements l’obligent à participer à l’histoire, au déroulement des événements. Un rôle qu’elle est loin de vouloir endosser mais dont elle ne semble pourtant pas pouvoir s’échapper.
Il est difficile de vous parler de l’histoire sans trop vous en dire alors je ne vais pas entrer plus dans le détail. Mais par contre, je peux vous dire que j’ai passé une délicieuse journée en compagnie de ces nouveaux Arthur, Lancelot et Guenièvre. J’ai dévoré les pages les unes après les autres sans me fatiguer, j’ai été complètement happée par l’histoire, qui, somme toute, est assez originale. J’ai lu le roman dans la journée, dans un seul souffle, sans pouvoir détacher mes yeux des pages.
Une fois de plus, Meg Cabot a réussi son pari de captiver son lectorat. Non seulement j’ai vraiment beaucoup aimé ce roman pour ado, mais en plus, il m’a donné envie de lire d’autres romans dérivés des mythes arthuriens (comme si j’avais besoin de ça…) ET de relire les légendes elles-mêmes. Petit bonus, à la fin du roman, Meg Cabot fournit quelques références bibliographiques, tant sur les sources d’origine (Chrétien de Troyes, Thomas Malory, etc.) que sur des romans de fiction plus récents (Marion Zimmer Bradley, Mary Stewart, etc.)
Une très belle découverte que je recommande chaudement, comme tous les romans de Meg Cabot, d’ailleurs !
(Titre original) Avalon High
(Traduction) Avalon High
Meg Cabot