Be still my vampire heart – Kerrelyn Sparks
Un seul regard et son cœur s’arrêta.
Du moins, il se serait arrêté s’il battait encore. Angus MacKay est mort depuis près de cinq cent ans et c’est très rare que quelque chose, ou quelqu’un, le surprenne encore. Jusqu’à ce qu’il rencontre Emma Wallace. Un seul regard sur cette femme aux formes pulpeuses, agent de la troupe d’élite de la CIA, le Stake Out, a suffi à arrêter Angus dans son élan. Sauf qu’il s’agit d’une tueuse de vampires, bien décidée à tuer les « montres » qui ont assassiné ses parents. Et Angus doit l’arrêter.
Un bon vampire est un vampire mort. Du moins, c’est ce que répète Emma depuis qu’elle s’est donné pour mission de détruire ces choses. Et voilà maintenant qu’Angus MacKay cherche à la convaincre qu’il y a d’autres façons de voir les choses.
Certes, c’est un guerrier écossais très sexy, qui semble être tout droit sorti d’une couverture de roman à l’eau de rose, avec son accent, son kilt et son épée, mais c’est aussi l’un des leurs. Et c’est son boulot de le tuer.
La guerre est déclarée, mais se terminera-t-elle avec la destruction de l’un des deux, ou des deux ? Ou bien dans un abandon total à la passion ?
(Traduction personnelle de la 4è de couv)
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Je plaide non coupable, chers lecteurs. Tout est la faute à The Bursar, qui a pris un malin plaisir à allécher la midinette en moi à coup de gentleman écossais, vampire protecteur des humains, en kilt de surcroît ! Tiens, me suis-je dit, voilà peut-être l’occasion de savoir une bonne fois pour toute si les Écossais portent quelque chose sous leur kilt ! Que ne ferait-on pas au nom de la culture et de la science !
Je me suis donc rendue chez mon libraire anglophone et, bien que l’inventaire électronique indiquât un exemplaire en magasin, je me vis dans l’obligation de le commander (je soupçonne une lectrice farceuse, qui a voulu garder le livre pour elle toute seule et qui l’a donc insidieusement rangé ailleurs qu’à sa place). Vous vous doutez bien que dès la commande reçue, je me suis précipitée dessus pour découvrir ce qui faisait la particularité de ces vampires.
Un petit résumé de l’histoire ? C’est très simple : on a d’un côté des méchants vampires slaves qui se nourrissent du sang des humains et de l’autre des vampires super gentils qui ne se nourrissent que de sang synthétique. Entre les deux, une jeune femme, belle, évidemment, mais tueuse de vampires. C’est que la pauvre a perdu ses parents dans des conditions atroces : vidés de leur sang par un vampire. Mais Emma ne sait pas qu’il y a deux camps parmi les vampires et cela pourrait bien lui jouer des tours, sans parler de la guerre qu’elle pourrait déclencher en continuant sa mission de vampire slayer. Angus, qui compte quelque cinq cents ans à son actif, se fera fort de l’arrêter. Par tous les moyens possibles.
Parce qu’on est quand même dans une romance, les moyens sont surtout de nature affective, et plus si affinités. Et il y a affinités, on s’en doute, entre la belle tueuse de vampire et le gentleman écossais.
Chers lecteurs, c’est au nom de la culture que j’ai lu ce livre, mais c’est au nom de la midinettitude que je lirais les autres, parce que bon, j’ai quand même plutôt bien accroché à la série ! J’avoue que j’ai eu quelques bouffées de chaleur en lisant certains passages plutôt érotiques, et que j’ai trouvé Angus assez à mon goût aussi : chevaleresque, écossais (et qui dit écossais dit accent charmant, très bien retransmis dans les dialogues, mais aussi kilt, sporran et épée), séducteur, doué, on peut le dire, avec les femmes. Vampire, aussi, ce qui s’accompagne de quelques… dons, qui sont, euh, hum, très intéressants et qui laissent rêveuse.
L’histoire, si elle ne présente aucune originalité, est suffisamment consistante pour qu’on n’ait pas l’impression de lire juste les ébats amoureux entre un vampire et une mortelle et l’opposition entre le coven russe et le coven occidental est plutôt intéressante. Elle n’est d’ailleurs pas résolue à la fin de ce roman, donc les autres romans de la série continueront sûrement sur cette trame.
Le roman est également bourré de pointes d’humour, telles que la scène du piège, qui met Angus dans une position… embarrassante, ou une scène de tentative de capture qui implique des menottes et une nuisette.
Maintenant, chers lecteurs, vous vous doutez bien que je suis très curieuse de lire les deux premiers tomes de la série, qui semblent tout aussi croustillants que celui-ci, et même la suite, tiens, soyons folle !
(et la réponse à la question qui brûle toutes les lèvres… non, il ne porte rien en dessous !)
(Titre original) Be still my vampire heart (Love at stake, T3)
Kerrelyn Sparks