Bloodfever (Fièvre Rouge) – Karen Marie Moning
La vie jusqu’alors ordinaire de MacKayla Lane prit un tour tout à fait nouveau lorsque, mettant pour la première fois les pieds en Irlande, elle se trouva aussitôt plongée dans un univers de sorcellerie maléfique et de secrets millénaires.
En plus de lutter pour rester en vie, Mac doit également trouver le Sinsar Dubh, un livre vieux de plusieurs millions d’années, renfermant la magie la plus noire qui existe et détenant le secret du pouvoir permettant de contrôler le monde des Fae et celui des Hommes. Poursuivie par des assassins Fae, entourée de personnages mystérieux auxquels elle n’ose pas faire confiance, Mac est partagée entre deux hommes aussi dangereux et irrésistibles l’un que l’autre : V’lane, un prince Fae insatiable, capable de transformer les désirs sensuels de n’importe quelle femme en une obsession mortelle, et Jericho Barrons, un homme aussi séduisant que mystérieux.
Pendant des siècles, le royaume peuplé d’ombres maléfiques des Fae a coexisté avec celui des hommes. Aujourd’hui, la mince frontière séparant les deux mondes est en train de s’effondrer et Mac est la seule à s’interposer…
(Traduction personnelle de la quatrième de couverture)
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Et oui, chers lecteurs, après avoir dévoré et adoré Darkfever, je me suis bien évidemment précipitée sur Bloodfever (Fièvre rouge). Aussitôt acheté, aussitôt lu. Eh je dois vous dire que ce second opus dans la série ne m’a pas déçue le moins du monde ! Couinant, je crois que c’est le terme qui conviendrait le mieux pour décrire ce second tome !
Afin de ne rien spoiler, je vais en dire le moins possible sur l’histoire en elle-même. Sachez que les relations entre Jericho et Mac sont de plus en plus ambigües et tendues, que V’lane commence à jouer un rôle plus… moins… dans l’histoire, que l’on découvre de nouveaux personnages, donc un écossais séduisant au possible, appelé Christian, une jeune adolescente du nom de Dani, que Mac, une fois de plus, frôlera la mort, que ce sera, une fois de plus, Jericho qui sera la clé de sa survie (avec une scène beurk beurk beurk et une scène hot hot hot, je ne vous dis que cela… ). Le monde se dirige de plus en plus vers la catastrophe. On en apprend un tout petit peu plus sur le Sinsar Dubh, mais à chaque réponse se pose une nouvelle question. Et finalement, à la fin du livre, la seule chose qui nous viens à l’esprit, c’est : MAIS QUI EST DONC JERICHO BARRONS ???
Ce qui est intéressant, dans ce second tome, c’est de voir comment Mac continue d’évoluer. Petit à petit, la jeune femme blonde du début de la série s’efface, laissant la place à une Mac plus impitoyable, plus cynique, plus acerbe. Elle est loin, la petite Mac, gentille et fashion victim. Si la nouvelle Mac trouve toujours du réconfort à porter de jolis vêtements assortis, elle est surtout bien plus orientée sur l’efficacité. Battante, ingénieuse, prête à tout pour rester en vie et venger sa sœur, elle est devenue sans pitié. Ou presque. Et c’est bien là le problème…
Par ailleurs, le passé de Mac se dévoile petit à petit. Enfin, quand je dis « se dévoile »… Il y a des choses à savoir, c’est sûr, mais lesquelles ? Tout le talent de l’auteure consiste à poser beaucoup de questions sans jamais donner de réponse (une technique infaillible pour garder son lectorat, n’est-ce pas diabolique ?).
Parlons maintenant du sujet qui nous intéresse. Oui, parce que c’est gentil, tout ça, mais il faut bien passer aux choses sérieuses de temps en temps. Jericho Barrons. Un homme délicieusement désagréable, abrupte, ténébreux et dangereux. Couinant, quoi. Il reste un mystère total pour le lecteur, comme pour Mac. Qui est-il réellement, d’où vient-il ? Pourquoi ? Comment ? Quoi ? Autant de question qui ne trouvent une fois encore pas même un semblant de réponse. Une chose toutefois est claire à son sujet : il n’est pas insensible à Mac (et moi, je ne suis pas insensible à lui ! oups). Dans quelle mesure, on ne le sait pas. Mais la jeune femme ne le laisse pas indifférent, c’est indéniable. Et cette manière, absolument couinante (je sais, je fais des efforts de vocabulaire impressionnants, je crois que je vais me reposer après ce billet), qu’il a de l’appeler constamment Ms Lane (à quelques exceptions près, dans des situations très précises) ! Barrons, outre son physique de beau gosse, est un personnage fascinant. Ses réactions, son discours, sa volonté de se faire passer pour un homme pas recommandable et de bien le répéter, laisse entrevoir plus que ce qui est dit. Je suis vraiment curieuse de savoir le fin mot de cette histoire, parce que je suis perplexe. Je ne peux pas croire qu’il soit vraiment ce qu’il dit être, il y a forcément plus que la surface… bref, une autre raison, si j’en avais encore besoin, de continuer de lire la saga : connaître la vérité sur Jericho Barrons.
Vous l’aurez compris, chers lecteurs, ce second tome confirme mes impressions suite à la lecture du premier : CETTE SÉRIE, C’EST TROP D’LA BALLE ! Comment en effet résister à une saga qui nous offre un univers riche et foisonnant, dont les mystères nous sont dévoilés petit à petit, à dose quasi-homéopathique et qui contient en plus des bô gôsses, de la sensualité et une vraie héroïne ? Je couine, je couine et je recouine. Est-ce que ça suffit à vous convaincre de la lire ?
(Titre original) The Fever series T2 : Bloodfever
(Traduction) Les Chroniques de MacKayla Lane T2 : Fièvre rouge
Karen Marie Moning