Confessions of an ugly step sister – Gregory Maguire
Is this new land a place where magics really happen?
From Gregory Maguire, the acclaimed author of Wicked, comes his much-anticipated second novel, a brilliant and provocative retelling of the timeless Cinderella tale.
In the lives of children, pumpkins can turn into coaches, mice and rats into human beings.... When we grow up, we learn that it's far more common for human beings to turn into rats....
We all have heard the story of Cinderella, the beautiful child cast out to slave among the ashes.But what of her stepsisters, the homely pair exiled into ignominy by the fame of their lovely sibling? What fate befell those untouched by beauty . . . and what curses accompanied Cinderella's exquisite looks?
Extreme beauty is an affliction
Set against the rich backdrop of seventeenth-century Holland, Confessions of an Ugly Stepsister tells the story of Iris, an unlikely heroine who finds herself swept from the lowly streets of Haarlem to a strange world of wealth, artifice, and ambition.Iris's path quickly becomes intertwined with that of Clara, the mysterious and unnaturally beautiful girl destined to become her sister.
Clara was the prettiest child, but was her life the prettiest tale?
While Clara retreats to the cinders of the family hearth, burning all memories of her past, Iris seeks out the shadowy secrets of her new household--and the treacherous truth of her former life.
God and Satan snarling at each other like dogs.... Imps and fairy godmotbers trying to undo each other's work. How we try to pin the world between opposite extremes!
Far more than a mere fairy-tale, Confessions of an Ugly Stepsister is a novel of beauty and betrayal, illusion and understanding, reminding us that deception can be unearthed--and love unveiled--in the most unexpected of places.
(je joue ma flemmarde pour une fois, je ne traduis pas le résumé… pour ceux qui ne parlent pas anglais, j’ai pitché plus bas…)
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C’est une histoire d’amour-haine qui m’a unie le temps d’une semaine à ce livre. Une semaine de lecture, une semaine de torture, mais aussi une semaine de curiosité…
J’ai acheté ce livre il y a plus d’un an, presque deux, je dirais, pour le titre et la quatrième de couverture, qui parle d’une réécriture du conte de Cendrillon, du point de vue de l’une des demi-sœurs, mais transposée dans un autre temps et dans une autre époque. Les commentaires sur la couverture promettaient un roman enchanteur, de ceux qui créent les mythes et que l’on ne peut lâcher tant que l’on n’a pas tourné la dernière page.
Crédule un jour, crédule toujours. Je ne relirai sûrement pas Gregory Maguire… car j’ai manqué de reposer le livre des centaines de fois. J’ai passé une semaine à m’accrocher, à me persuader de continuer de lire malgré tout. Parce que voyez-vous, chers lecteurs, je n’ai absolument pas accroché au style de l’auteur, que je serais bien en peine de vous décrire, par ailleurs, si ce n’est qu’il utilise le présent de narration et que je trouve toujours ça un peu délicat dans les récits qui se passent clairement dans une époque passée et révolue depuis bien longtemps… Non, je n’ai pas réussi à me sentir emportée par la plume de l’auteur, par ses effets de style, par son langage et sa prose. J’en suis fort marrie, mais c’est ainsi.
Pourquoi ai-je continué jusqu’au bout ma lecture, alors, vous demandez-vous sûrement… Eh bien parce que l’histoire avait un certain intérêt pour moi (le conte de Cendrillon étant un de mes préférés, bla blab bla, je ne vais pas vous refaire mon discours habituel), parce que j’étais curieuse de voir comment tout cela allait tourner, parce que je ne supportais pas l’idée d’abandonner et de passer peut-être à côté de quelque chose de formidable…
En deux mots, l’histoire. Margarethe et ses deux filles, Ruth et Iris, s’enfuient d’Angleterre après l’assassinat de leur mari et père et se rendent en Hollande, où elles espèrent se reconstruire. Démunies, dépendantes de la charité, elles finissent par trouver une place chez un peintre d’une petite ville. Le Maître, ainsi qu’elles l’appellent, a un apprenti, Caspar. Le Maître souhaite peindre Iris, qui commence par refuser, mais qui finit par accepter, poussée par sa mère, qui voit là leur chance de manger à leur faim.
Peu après, le Maître se rend chez un client, un riche négociant en tulipes, qui lui commande un tableau de sa fille Clara. Margarethe, assoiffée d’argent et désireuse d’assurer sa position, se fait engager chez ce client, Van Der Meer, avec ses deux filles. La mère de Clara ne tarde pas à décéder… et la suite, vous vous en doutez, rejoindra bien vite le conte de Cendrillon.
Sauf que l’histoire telle que je vous la raconte n’est pas seulement telle que je vous la raconte. Ruth est une jeune fille atteinte de problèmes de retard psychologique assez sévères, Iris est une fille au physique des plus banals, au mieux, disgracieux au pire, mais qui s’occupe de sa sœur. Clara est une jeune fille timide qui a vite fait de préférer la cuisine et l’âtre après le décès de sa mère et la prise de possession de la maison par Margarethe. Margarethe est une femme manipulatrice, limite odieuse, et qui ne recule devant rien pour ne pas retourner à sa condition de sans le sou. Caspar… est un jeune homme fougueux, hardi. Le Maître, lui, peint pour vivre et manger, surtout…
Ce ne sont là quelques détails, mais qui permettent de brosser un tableau de ce qu’a fait l’auteur de l’histoire de Cendrillon. Transposée dans une Hollande des temps passés où les enfants peuvent se faire enlever par des monstres et devenir des Changelings, l’histoire est à la fois pareille et différente de celle racontée par les frères Grimm et par Perrault. Indéniablement, elle y pose quelques valeurs fondamentales qui ont su me toucher, malgré tout, mais je n’ai pas réussi à m’habituer à la prose du roman, ce qui de fait m’a empêchée d’apprécier le roman à sa juste valeur.
Je me sens un peu extraterrestre, car beaucoup de lecteurs ont aimé cette histoire et le style de l’auteur. Moi, j’ai aimé l’histoire, mais pas le style de l’auteur.
En bref, chers lecteurs, je ne saurais vous dire si j’ai aimé ce roman ou si je l’ai détesté. Il y a sûrement beaucoup des deux. J’ai pour ce livre un sentiment très ambigu que je suis incapable de saisir exactement… à vous de voir, maintenant, si vous souhaitez le lire ! Ou pas.
(Titre original) Confessions of an ugly stepsister
Gregory Maguire