Every boy’s got one (Mariage (en douce) à l’italienne) – Meg Cabot
Jane Harris, dessinatrice, ne peut que se réjouir de son tout premier voyage en Europe. Sauf qu’au premier regard, ce n’est pas de l’amour mais bien plutôt de la haine qui nait entre Cal Langdon et Jane, et aucun des deux n’est particulièrement ravi à l’idée de devoir vivre dans la même villa pendant une semaine… même si cette villa est nichée au cœur d’un magnifique petit coin de campagne, Le Marche, Italie. Mais lorsque survient un méga problème dans la préparation du mariage de Holly et Mark, un problème que seuls Cal et Jane peuvent résoudre, ils sont bien obligés de mettre leur aversion mutuelle de côté pour pouvoir sauver le mariage de leurs amis… et ils se retrouvent embarqués dans une histoire qu’aucun des deux n’avait prévu…
(traduction personnelle de la quatrième de couverture)
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Dernier roman de la trilogie des « boys » de Meg Cabot, ce petit roman n’en est pas moins un bijou d’humour et un concentré de bonne humeur qui m’a absolument séduite, chers lecteurs ! Et puis, le petit plus, par certains côté, l’histoire m’a un peu rappelé Pride and Prejudice (et là, je sais que je viens d’attirer l’attention de bien des lectrices… ).
Comme les deux autres romans de cette trilogie, cet opus est constitué majoritairement du journal intime de l’héroïne, Jane Harris, d’une part, et des observations que note le héros, Cal Langdon, sur son PDA. Ajoutez à cela quelques courriels, quelques reçus d’achats, et vous aurez ce qui constitue ce roman.
Deux protagonistes principaux se partagent le devant de la scène. Jane Harris, dessinatrice de BD et créatrice du célèbre Wondercat. Elle aime la culture populaire, elle connaît tous les derniers potins sur les stars. Romantique, elle trouve l’idée de son amie (aller se marier en douce en Italie) géniale.
Face à elle dans cette joute amoureuse, Cal Langdon. Beau, riche, arrogant, intelligent, il est correspondant à l’étranger pour le NY Journal. Ayant déjà été échaudé par un premier mariage qui s’est avéré un échec, Cal professe haut et fort ses opinions sur l’amour et le mariage, opinions que ne peut évidemment pas partager Jane.
Tous les oppose, donc. Leur histoire personnelle, leur culture, leurs idées et leurs envies. Et ça, on le sait rapidement.
Le sujet de l’intrigue : la meilleure amie de Jane, Holly, et le meilleur ami de Cal, Mark, veulent se marier en douce en Italie, dans un coin un peu paumé situé à 4h de route de Rome. Sans prévenir personne d’autre que leurs témoins respectifs, Mark et Holly ont pris l’avion pour l’Italie avec la ferme intention de s’y marier, en dépit de tous et de tout. On s’en doute, Jane est absolument ravie mais Cal, lui n’approuve pas ce mariage et il a bien l’intention d’en toucher deux mots à Mark. Jane est bien décidée à éviter une chose pareille…
Bien entendu, l’intrigue en elle-même n’a absolument rien d’extraordinaire ni de révolutionnaire. Mais ce qui fait le charme de ce roman, outre l’histoire d’amour, c’est l’humour dont il est truffé ! J’ai adoré la manière dont Meg Cabot rend son personnage ingénue. Jane est une véritable bouffée d’air frais ! C’est la première fois qu’elle voyage et le fait que les pancartes et panneaux soient en italien en Italie lui fait tout bizarre. Ses réflexions sont celles, typiques, de l’Américaine qui n’est jamais sortie de son pays et qui découvre un autre mode de vie, la fermeture de tous les magasins entre midi et 15h à cause de la chaleur (y compris les magasins de chaussure, vous rendez-vous compte ?), le fait qu’à la télé, il n’y ait que des émissions en italien, etc. Bref, cet aspect-là m’a beaucoup divertie.
Et puis, l’histoire d’amour est toute mignonne, toute comme je les aime, avec un beau mâle fier, une jeune fille douce et gentille, qui se détestent pour ne pas se dire qu’ils s’aiment… bref, absolument convenue et cousue de fil blanc, mais je n’en aurais pas voulu d’autres !!
Cerise sur le gâteau (et sûrement une des raisons qui ont fait que j’ai totalement et absolument adoré ce livre), un petit air d’Orgueil et préjugés qui n’est pas sans me déplaire : lui est hautain et un peu méprisant envers les personnes qu’il considère comme inférieures. Il désapprouve le mariage et va vouloir « raisonner » son ami. Mais la vivacité d’esprit (et les chevilles) de la jeune femme, qui aime sa meilleure amie plus que tout au monde (sauf son chat), aura sur lui un effet auquel il ne s’attendait pas. Bientôt, il ne pense plus qu’à elle. Un soir, persuadé de lui plaire, il tente de lui voler un baiser. Sauf que la jeune femme, qui n’a pas décidé de se laisser faire, lui remet les idées en place sérieusement, lui assenant ses quatre vérités sans ménagement. Cette conversation (et autre chose aussi) fait ouvrir les yeux Cal, qui se rend compte que son comportement n’était pas celui qu’il pensait. Et là…. il change et fait tout ce qui est en son pouvoir pour faire réussir le mariage de son ami, par tous les moyens possibles. La jeune femme lui pardonne, admet qu’elle l’aime et tout est bien qui finit bien…
Y’a pas comme un air de Darcy et Lizzie, là-dedans ????
Bref, vous vous en êtes rendu compte, chers lecteurs, ce roman de chick lit a été un vrai coup de cœur pour moi ! J’aime quand un roman m’emballe comme ça ! Meg Cabot marque encore quelques points et je pense que d’une manière ou d’une autre, je vais continuer de la lire !!!
Every Boy’s got one
Mariage (en douce) à l’italienne
Meg Cabot
5 /5
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