Goodnight Tweetheart - Teresa Medeiros
Abigail Donovan has a lot of stuff she should be doing. Namely writing her next novel. A bestselling author who is still recovering from a near Pulitzer Prize win and the heady success that follows Oprah’s stamp of approval, she is stuck at Chapter Five and losing confidence daily. But when her publicist signs her up for a Twitter account, she’s intrigued. What’s all the fuss?
Taken under the wing of one of her Twitter followers, “MarkBaynard"—a quick witted, quick-typing professor on sabbatical—Abby finds it easy to put words out into the world 140 characters at a time. And once she gets a handle on tweets, retweets, direct messages, hashtags, and trends, she starts to feel unblocked in writing and in life. After all, why should she be spending hours in her apartment staring at her TweetDeck and fretting about her stalled career when Mark is out there traveling the world and living?
Or is he?
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Les romans épistolaires, e-épistolaires tweet-épistolaires, etc. et moi, c'est une grande histoire. Entendez que je ne résiste pas. Et depuis que Chi-Chi et Tam-Tam sont devenues mes fournisseuses officielles de titres à lire, j'ai noté un nombre incalculable de romans dans ma petite liste. Dont celui-ci.
Goodnight Tweetheart repose sur deux types de narration. Le discours à la troisième personne et les messages échangés sur Twitter, les tweets, apparemment (voyez comment d'un mot, je laisse entendre que je ne connais rien à cette technologie du troisième type qu'est Twitter).
Dans Goodnight Tweetheart, nous suivons la twistoire d'Abby, une auteure qui, après le succès phénoménal de son premier roman, se trouve confronté depuis plusieurs mois, au syndrome de la page blanche. Elle est totalement coincée au Chapitre 5. Impossible d'aller plus loin. Non pas qu'elle n'écrive plus, au contraire! Elle poste sur son blog, sur Facebook, et elle vient tout juste de s'inscrire sur Twitter. Non, il n'y a que pour son livre qu'elle ne trouve rien à écrire. Et un beau jour, alors qu'elle venait d'ouvrir sa page Twitter, une homme, Mark Baynard, se connecte à son profil et entame la conversation... de tweet en tweet, leur relation va se développer, s'approfondir, on apprendra à les connaître, l'un et l'autre.
Ce roman, chers lecteurs, je l'ai dévoré en deux soirées (et encore, pas des soirées complètes). Totalement dévoré. Dévoré avec avidité et fébrilité. Je devais d'ailleurs le lire avec Cess et Rose et en fait, j'ai fini avant même qu'elles ne commencent (une tendance qui se fait de plus en plus présente, notez.... chères co-lectrices, je m'en excuse platement...). Ce roman, je l'ai adoré. De bout en bout. J'en ai aimé l'humour, l'amour, la dérision, l'auto-dérision. J'en ai aimé les découvertes, les références omniprésentes à la culture américaine, la douceur, et l'émotion. J'ai aimé suivre Mark dans son voyage autour du monde, Abby dans les repas "professionnels" avec son éditrice. J'ai aimé m'imiscer dans la vie de Mark et d'Abby pour assister à leurs échanges. Je me suis écroulée de rire à plusieurs endroits, tellement la situation était cocasse. J'ai passé quelques heures intenses, à tourner fébrilement les pages électroniques pour découvrir la suite, pour savoir comment, quand, si...
Ce roman, ça a été un grand moment de lecture, d'émotion, de rires. Un roman qui reste, qui nous enveloppe, qui nous intègre dans sa twit-bulle. Un roman qui ouvre la porte au rêve, à l'imagination. Qui donne à penser aussi.
Bref, en un mot comme en cent, un roman que j'ai adoré, qui a laissé une empreinte chez moi, et que je ne peux que recommander chaudement.
Les billets de mes comparses de lecture... Cess et Rose.
Goodnight Tweetheart
Teresa Medeiros