Insatiable – Meg Cabot
Sick of hearing about vampires? So is Meena Harper.
But her bosses are making her write about them anyway, even though Meena doesn't believe in them.
Not that Meena isn't familiar with the supernatural. See, Meena Harper knows how you're going to die. (Not that you're going to believe her. No one ever does.)
But not even Meena's precognition can prepare her for what happens when she meetsâ€"then makes the mistake of falling in love withâ€"Lucien Antonescu, a modern-day prince with a bit of a dark side. It's a dark side a lot of people, like an ancient society of vampire hunters, would prefer to see him dead for.
The problem is, Lucien's already dead. Maybe that's why he's the first guy Meena's ever met whom she could see herself having a future with. See, while Meena's always been able to see everyone else's future, she's never been able look into her own.
And while Lucien seems like everything Meena has ever dreamed of in a boyfriend, he might turn out to be more like a nightmare.
Now might be a good time for Meena to start learning to predict her own future. . . .
If she even has one.
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Meena Harper a une particularité. Au premier contact avec une personne, elle sait comment elle va mourir. Et telle une Cassandre victime de la malédiction d’Apollon, Meena distribue avertissements et conseils à des ingrats qui ne l’écoutent de toute façon pas.
Meena vit avec son frère. Jonathan Harper. Au chômage depuis un bon bout, il se laisse aller et passe ses journées sur le canapé.
Meena travaille comme scénariste pour un grand groupe de production, pour lequel elle écrit les dialogues d’une télésérie appelée Insatiable, qui n’est pas sans rappeler toutes ces séries américaines sans fin que les téléspectateurs se plaisent à regarder, dans lesquelles les coucheries, tromperies et retournements de situation qu’on n’avait pas vus venir sont pléthores.
Meena voit un beau jour le poste de rédactrice principale qu’elle convoitait lui passer sous le nez, au profit de Shoshona (oui, oui, c’est bien son nom), qu’elle ne peut évidemment pas sentir. Cerise sur le gâteau, Meena se voit imposer une nouvelle ligne éditoriale : à partir de maintenant, il faudra intégrer des vampires dans le scénario. Pe-lea-se !!!! Non, pas ça ! Les vampires ne sont que des tortionnaires sado-maso-macho !
Puis, par une belle nuit de printemps, Meena se fait sauvagement attaquer par une horde de chauves-souris suceuses de sang et elle ne s’en serait jamais sortie sans l’intervention de ce magnifique Apollon, qui lui a littéralement fait rempart de son corps.
Cet homme, Lucien Antonescu de son petit nom, est en fait un membre de la famille royale de Roumanie, beau comme un Dieu. Mais pas que. Il est aussi le Prince des Ténèbres, le Prince des vampires, descendant direct de.... Vlad Tepes l’empaleur ! Eeeeeeeh oui, madame, ça en jette, quand même !! Sauf que bon, ça, il ne le dit pas à Meena, ça fait mauvais genre quand même. « Bonjour, moi, c’est Lucien le vampire super-puissant que tout le monde craint, désolé pour l’attaque de chauves-souris, en fait, c’est après moi qu’elles en ont. Au passage, vous sentez drôlement bon, je peux vous épouser ? ».
La raison pour laquelle Lucien le vampire a quitté sa Roumanie chérie, dans laquelle il enseigne l’histoire de l’Europe de l’Est à des élèves qui ne sont pas loin de se tatouer « I Love You » sur les paupières, c’est parce que depuis quelques temps, des corps font leur apparition. Exsangues, portant des traces de morsures. Des vampires, à n’en pas douter. Et comme Lucien, c’est le chef, il vient voir ce qu’il se passe, parce que non, quand même, il a bien interdit à tout le monde de sucer le sang de personnes non consentantes, et surtout pas de les tuer ! M’enfin, c’est quoi, ces manières ?
Sauf que Lucien n’aurait jamais pensé rencontrer son âme sœur, son ange salvateur, sa rédemption, dans les rues de New-York, lui le vampire, créature malfaisante oubliée de Dieu et de son pardon divin. Après une soirée dans laquelle Meena et lui se découvrent amoureux comme jamais, il la fait entrer dans le MET de nuit, en douce, pour lui parler de Vlad Tepes, elle sent sa fragilité, et perçoit aussitôt que son enfance a été malheureuse. En échange, elle l’emmène devant un tableau de Jeanne d’Arc, et lui avoue, des trémolos dans la voix et les larmes aux yeux, qu’elle a toujours été fascinée par cette adolescente qui a mené des généraux à la victoire, sans lui dire que c’est parce qu’elle aussi, elle entend des voix, ou presque...
Une scène de sexe des plus softs s’ensuit (quoi, pas de détails ? Non... pour les détails, tournez-vous vers les Highlanders de KMM ou vers la Confrérie de la Dague Noire), après quoi... all hell breaks loose ! C’est le début de la fin, la situation va de mal en pis. Parce que ce que je ne vous ai pas dit, c’est que Lucien est un « bon vampire », mais qu’il a des mauvais vampires qui lui cherchent des noises et qu’en plus, il doit échapper aux Paladins, des envoyés du Vaticans, forts en muscles et en poésie débilesque, qui se battent à l’épée et comparent une peau douce au Fart utilisé pour polir les skis. Hum. No comment.
Au beau milieu de tous ces personnages, Meena et Jon Harper, Shoshona et ses vampires (même qu’il y a des références à Twilight, si si, j’vous jure), et un sac de marque couleur rubis super cher avec un Dragon en pendentif.
Bien entendu, (enfin, j’espère du moins), tout ceci est à prendre au second degré. Je me suis longtemps demandé si le roman était vraiment parodique ou juste mal exploité. Si la guimauve dégoulinante de partout (et pourtant, je suis trèèèès ouverte à la guimauve) et les situations toutes plus effarantes les unes que les autres étaient volontaires ou mal écrites. J’ai décidé que le roman était parodique. Le problème, c’est qu’il se prend presque trop au sérieux pour être vraiment parodique et que du coup... je suis passée à côté. Un peu. Je ne me suis pas ennuyée, mais je ne lui ai trouvé aucun intérêt. Les personnages sont plats et peu crédibles, ils manquent cruellement de profondeur et sont assez achetypiques (comment ça, ce mot n’existe pas ?). Les situations sont risibles. La parodie n’est clairement pas assez prononcée à mon goût. Lucien a beau être sexy en diable, il m’a laissée de glace. Et la scène de la bataille finale.... hum. Je vous laisse la découvrir tout seuls ! Ça aurait pu être très drôle tout ça, en fait, vraiment très drôle, si le tout avait été exploité différemment.
Un roman qui ne restera clairement pas dans mes annales et que je suis bien contente d’avoir emprunté à la bibliothèque et non acheté !
Une première déception pour Meg Cabot, qui m’avait habituée à un humour plus tordant que cela....
Un roman que j’ai lu avec Sandy et Cécile... qui ont été toutes les deux aussi (voire plus) déçues que moi !!!
(Titre original) Insatiable
(Traduction) Insatiable
Meg Cabot