Jane – Alexandre Dumas
(J'ai pas trouvé de couverture pour cette nouvelle.... désolée)
Un jeune lieutenant, Elim Melosor, second à bord du bateau russe Le Vladimir à l'époque des guerres napoléoniennes, assiste au naufrage d'un navire au large de la Hollande, pays ennemi. Accompagné de cinq marins, il tente de sauver les sinistrés. Ils ne peuvent y arriver, leur chaloupe est détruite et les marins sont rejetés sur les côtes de Hollande. Ils se réfugient dans un moulin, juste au bon moment pour sauver les occupants, attaqués par des bandits. Les Van Naarvaersen, cette famille de riches commerçants hollandais qui, reconnaissante, recueille les naufragés, sont heureusement amis de la Russie…
*****************************
Lorsque j’ai reçu ma liseuse pour Noël, chers lecteurs, je me suis empressée de télécharger plusieurs romans : tous ceux de Jane Austen, des sœur Brontë, de Gaskell, de Zola et… de Dumas. Parmi tous ces téléchargements se trouvait cette petite nouvelle d’à peine 100 pages. Et un soir, alors que je ne savais pas quoi lire (oui, quelques fois, ça m’arrive de ne pas savoir quoi lire), je me suis dit que c’était le bon moment pour lire cette petite nouvelle, qui associe une histoire liée à la Russie et mon auteur chouchou, Alexandre Dumas père.
Cette courte histoire met en scène un jeune lieutenant russe qui, depuis le navire sur lequel il sert, assiste à un naufrage. Assoiffé d’aventure, l’officier se précipite pour sauver les éventuels rescapés. Sa tentative de sauvetage échoue et il se trouve rejeté par la mer sur les côtes de la Hollande, pays ennemi de la Russie. Nous sommes pendant les guerres Napoléoniennes et il ne fait pas bon être russe en Hollande à cette époque. Heureusement, Elim et ses soldats sont recueillis par une famille de riches commerçants, pro-russes (une chance). Jane, qui donne sont titre à la nouvelle, est la fille du commerçant. Les deux jeunes gens ne tardent pas à s’éprendre l’un de l’autre… mais l’heure du départ sonne pour Élim. Jane acceptera-t-elle de le suivre ?
Dans l’introduction de cette courte nouvelle, Dumas explique qu’il a recueilli ce récit dans la bouche d’un ancien soldat de l’armée russe, lors de son voyage en Russie et au Caucase (je vous recommande d’ailleurs chaudement ses carnets de voyage, Voyage en Russie, qui sont tout simplement excellents). Cette nouvelle se lit très facilement et si elle est trop courte pour que mon cher Dumas puisse y déployer toute l’étendue de son talent de conteur, on y retrouve tout de même sa plume et son humour, deux éléments qui ont fait sa réputation parmi les lecteurs. C’est loin d’être son meilleur texte, certes, mais on le lit avec beaucoup de plaisir et j’avoue que de toute façon, c’est Dumas, alors j’aime tout ce qu’il écrit…
Un texte que je n’ai trouvé qu’au format électronique… il fait peut-être partie d’un recueil, mais je n’en suis pas sûre…
Une lecture bien agréable, qui m’a emportée le temps d’une petite heure sur les rivages de Hollande. Un texte qui ne laissera pas une marque indélébile, mais qu’importe… c’est Dumas !
(Titre original) Jane
Alexandre Dumas