La femme d’un autre et le mari sous le lit – Fédor Dostoïevski
Persuadé que sa femme le trompe, Ivan Andréiévitch est prêt à tout pour confondre l'infidèle. Il la suit et la guette pendant des heures, il l'espionne et ouvre son courrier à la recherche d'une preuve, il se cache et se ridiculise... Une nouvelle légère et burlesque qui révèle l'humour grinçant de Dostoïevski.
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La quatrième de couverture a tout dit… une nouvelle légère et burlesque. Un vrai concentré de grotesquerie et de situations cocasses parfaitement digne de concurrencer les meilleures comédies de boulevard. Et d’ailleurs, dans cette nouvelle, les dialogues ont une place tellement importante que la nouvelles aurait pu être écrite sous forme de pièce de théâtre, l’effet aurait été exactement le même ! Le pauvre mari, qui pense sincèrement que sa femme le trompe à tour de bras, échafaude des plans pour prendre l’infidèle en flagrant délit et se retrouve dans des situations où non seulement il frôle le ridicule, mais en plus, il risque gros !
J’ai découvert avec cette petite nouvelle, qui se lit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, une facette de la personnalité de Dostoïevski qui m’était inconnue (non pas que je le connaisse vraiment, soit dit en passant) et qui est plutôt plaisante. Une fois encore, je suis agréablement surprise par l’humour qui se dégage de ses écrits, par le sens de l’ironie et de la critique sociale dont il a fait preuve dans les deux textes que j’ai lus de lui. Et cela m’encourage encore plus à poursuivre ma découverte de l’auteur !
La femme d’un autre et le mari sous le lit
Fédor Dostoïevski
4,5 /5
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Ce roman a été lu dans le cadre du défi Une année en Russie.
Et pour le défi Folio deux euros.
Et pour le défi Objectif PAL.