La nuit dernière au XVe siècle – Didier van Cauwelaert
Comment vivre une histoire d'amour avec une jeune femme du XVe siècle, quand on est contrôleur des impôts de nos jours à Châteauroux ? C'est tout le problème de Jean-Luc Talbot, qui était un homme normal, rangé et rationnel... jusqu'à la nuit dernière, où tout a basculé. Est-il rattrapé par une passion vécue au Moyen Age, ou victime du complot diabolique d'un contribuable ?
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De Didier van Cauwelaert, j’ai lu avec intérêt La Demi-Pensionnaire et avec émerveillement L’Éducation d’une fée. Quand j’ai vu, dans les rayons, il y a quelques années, La nuit dernière au XVe siècle, mon intérêt pour l’Histoire s’est réveillé et j’ai noté le roman dans un coin de ma tête, sans même lire le résumé. Et puis, il est resté dans ce coin de ma tête jusqu’à ce que je passe en librairie et qu’il me saute dans les mains. Oui, oui, je vous jure qu’il m’a littéralement sauté dans les mains, je n’ai pas eu d’autre choix que de l’acheter.
Et de le lire aussitôt, ou presque.
A-t-il tenu ses promesses ?? Oui et non, chers lecteurs. J’ai trouvé ce roman sympathique, ce fut une lecture divertissante, mais comme souvent dans ce genre d’histoire, sa fin n’est finalement pas tellement à la hauteur de son début…
En bref, Jean-Luc Talbot est contrôleur fiscal et un jour, lors d’un contrôle de routine, il se trouve face à une factrice en transe qui le remercie d’être enfin venu délivrer Isabeau… et à partir de là, les coïncidences se suivent et se ressemblent, Jean-Luc se voit poursuivi par le fantôme d’une femme du passé, qui croit qu’il est son amant de l’époque, Guillaume, et qui lui fait passer des nuits… assez jouissives apparemment !
Mais voilà, Jean-Luc vit avec une femme. Et lui faire accepter cette histoire abracadabrantesque de fantôme du XVe siècle ne va pas être facile, non pas ! Ajoutez à cela que la famille des contrôlés le pousse à répondre aux assauts d’Isabeau, afin de la délivrer et de lui permettre de rejoindre l’au-delà… et voilà le pauvre Jean-Luc qui ne sait plus à quel saint (sein ?) se vouer ? Surnaturel ou gigantesque farce ?
Voilà donc une histoire drôle et complètement déjantée qui m’a certes permis de passer un bon moment de lecture, mais qui ne me laissera sûrement pas le souvenir que m’a laissé l’Éducation d’une fée. Dommage, car il y avait réellement du potentiel, mais j’avoue avoir commencer à décrocher un peu arrivée à la fin, lorsque des éléments encore plus abracadabrantesques que les autres ont été introduits qui m’ont semblé un peu… trop.
Est-ce moi qui ne comprends rien ? Est-ce l’auteur qui s’est un peu trop laissé emporter par son imagination ? Je ne saurais le dire, chers lecteur ! Toujours est-il que malgré le plaisir que j’au à le lire, il ne me laissera pas un souvenir indélébile !
(Titre original) La nuit dernière au XVe siècle
Didier van Cauwelaert