La Septième Vague – Daniel Glattauer
Leo Leike était à Boston en exil, le voici qui revient. Il y fuyait la romance épistolaire qui l'unissait en esprit avec Emmi. Elle reposait sur trois principes : pas de rencontres, pas de chair, pas d'avenir. Faut-il mettre un terme à une histoire d'amour où l'on ne connaît pas le visage de l'autre ? Où l'on rêve de tous les possibles ? Où l'on brûle pour un(e) inconnu(e) ? Où les caresses sont interdites ? "Pourquoi veux-tu me rencontrer ?" demande Léo, inquiet. "Parce que je veux que tu en finisses avec l'idée que je veux en finir" répond Emmi, séductrice. Alors, dans ce roman virtuose qui joue avec les codes de l'amour courtois et les pièges de la communication moderne, la farandole continue, le charme agit. Léo et Emmi finiront de s'esquiver pour mieux... s'aimer !
*****************************
Je sens que je ne vais pas me faire des amies avec ce billet, et j’en suis bien marrie. Mais entre vous et moi, c’est du sérieux, je ne peux pas vous mentir. Emmi et Leo, c’était bien une fois, la seconde, ça n’a pas vraiment fonctionné pour moi. Pourtant, tout le monde était enthousiaste. J’étais préparée à aimer, à adorer, à vibrer, autant qu’avec Quand souffle le vent du nord. Mais non, au final, je me suis un peu ennuyée pendant la première moitié et si j’ai bien aimé la seconde moitié – et la fin – je n’ai pas retrouvé les papillons dans le ventre, le coeur qui bat et l’envie irrépressible de savoir... J’ai fait mon chemin à travers le roman tranquillement, sans surcroît d’émotions, sans bouffées de chaleur. Je pense que j’aurais dû m’arrêter au premier...
Alors comme je n’ai finalement pas grand-chose de plus à dire sur ce roman que ce que je viens de vous dire, pour une fois, je vais faire court. Je tourne la page Léo, une bonne fois pour toute...
(Titre original) Alle sieben wellen
(Traduction) La Septième vague
Daniel Glattauer