Les Foulards Rouge – Frédéric H. Fajardie

Au palais-Royal, un homme surgit, sauvant la vie du cardinal Mazarin. Il est comte, général d’artillerie, et s’appelle Loup de Pomonne, seigneur de Nissac. Nul ne l’a vaincu à l’épée, aucune armée ne l’a jamais défait. A la demande de Mazarin, Nissac monte une petite troupe, les « Foulards Rouges », curieux mélange d’aristocrates et de galériens.

Sabotages, missions secrètes, duels au clair de lune, guets-apens, tombes profanées, enlèvements, trésors exhumés, rien n’y manque, pas même la lutte acharnée entre deux femmes éblouissantes de beauté, pour gagner le cœur de Nissac.

En cette époque étrangement moderne où les dames montent à cheval, l’épée au côté, et se battent en duel, où deux très grands écrivains – le cardinal de Retz et La Rochefoucault, luttent pour la Fronde, un autre péril menace… Le visage caché par un masque d’argent, un homme appelé l’Ecorcheur terrorise villes et campagnes et va croiser la route de Nissac.

D’une plume élégante, Frédéric H. Fajardie signe une splendide épopée, entre thriller historique et roman de cape et d’épée, avec l’ambition déclarée de chasser jusqu’au souvenir du mot « ennui », nous faire trembler, rire, pleurer, rêver… et passer quelques nuits blanches avec un livre romantique et captivant.

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Avant toute chose, je voudrais remercier Caroline, parce que c’est elle qui m’a envoyé ce roman, dans un colis gigantesque ! J’ai eu envie de lire Les Foulards Rouges depuis que j’avais lu Le Voleur de vent à Noël… et je n’ai pas été déçue de ma lecture !!

Loup de Pomonne, comte de Nissac, est le digne fils de son père, Thomas de Pomonne, le héros du Voleur de vent. Et par bien des côtés, les deux romans sont assez semblables. Loup est séduisant, intelligent, fort, dévoué au service du Roi et de Mazarin. Il sait tout faire, il devine tout, il est absolument parfait. Comme son père donc. Ajoutez à cela qu’il est très habile à l’épée, qu’il n’a encore jamais été vaincu et qu’il porte un chapeau de feutre bleu marine avec une plume blanche et une plume rouge, reconnaissables partout, qu’il est célibataire et que toutes les femmes soupirent après lui… et vous aurez une idée de notre héros. Digne fils de son père, donc !

Pour avoir sauvé la vie de Mazarin, celui-ci voue à Loup une confiance indéfectible et lui demande de mettre sur pied une équipe de mercenaires et de saper la Fronde qui fait rage. Louis XIV est encore trop jeune pour être roi, nous sommes en pleine régence d’Anne d’Autriche et de Mazarin et la Fronde entend bien destituer Mazarin pour s’emparer du pouvoir. Loup et ses compagnons devront donc travailler dans l’ombre et écraser autant que possible cette insurrection inacceptable.

En parallèle, un tueur en série sévit dans les rues de Paris. Mais pas n’importe quel tueur. Sous couvert d’un masque d’argent, ce tueur ne s’attaque qu’aux femmes, les viole et les écorche vives…

Voici, chers lecteurs, un roman de cape et d’épée comme je les aime. De l’action, des rebondissements, de l’amour et des héros magnifiques, il n’en faut pas plus pour me contenter. J’avais été emballée par Le Voleur de vent, je crois pouvoir dire que Les Foulards Rouges m’a encore plus enthousiasmée. C’est un véritable coup de cœur que ce roman, qui m’a emporté dans le sillage de Loup pendant quelques jours. Dans une langue belle et chantante, Frédéric H. Fajardie nous fait vivre des aventures dignes des plus grands romans de Dumas, des aventures où l’héroïsme est omniprésent, où les chevaliers, du haut de leurs beaux destriers, sauvent des vies, punissent les méchants, et tombent amoureux de femmes courageuses, tout en rendant hommage au roi et au cardinal. Certains meurent, d’autres, heureusement, survivent et vivent heureux pour le reste de leur vie.

Bref, un roman de cape et d’épée dans la plus pure tradition. Un roman que j’aime donc, chers lecteurs, et que je voudrais recommander à tout le monde. Merciiiii Caroline, de m’avoir permis de lire ce petit bijou !!

(Titre original) Les Foulards Rouges

Frédéric H. Fajardie