Shadowfever – Karen Marie Moning
Billet 100% sans spoils, donc sans résumé, sans rien…
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Voilà, c’est fini. Une semaine exactement après avoir reçu l’ultime tome de la série Fever de Karen Marie Moning, c’est avec un pincement au cœur et un sourire sur les lèvres que j’ai tourné la dernière page.
Je me sens orpheline maintenant. Cette série, que j’ai découverte chez Sandy, que j’ai faite mienne, que j’ai fait découvrir à ma meilleure amie (qui a tellement aimé qu’on en a échangé, des courriels au sujet de Barrons, à émettre des hypothèses sur lui !!), que j’ai relue avant la sortie de Shadowfever et dans laquelle je me suis tellement impliquée que je n’en dormais plus la nuit, cette série, disais-je donc, vient de connaître son dénouement. Et de la même manière que j’ai ressenti un grand vide en moi après le septième tome des aventures de mon sorcier préféré, de la même manière que je me suis sentie seule lorsque j’ai refermé la dernière page de Breaking dawn, me voici aujourd’hui de nouveau orpheline. Cette série, je l’ai aimée, je l’ai chérie, je l’ai vécue avec mes tripes, avec mon cœur, avec mes émotions de lectrice et mes sentiments de midinette. Et aujourd’hui, c’est fini…
Ce billet est garanti 100% sans spoils. D’ailleurs, je ne vais même pas parler du contenu. Parce que je ne veux pas gâcher la surprise à toutes celles et à tous ceux qui n’ont pas encore lu les tomes précédents… ou qui les ont lus et qui n’en peuvent plus d’attendre la réponse à leur question fondamentale. Non, je ne vais vous parler que de mes sentiments, de mes émotions, de mes impressions…
Ce roman, chers lecteurs, m’a fait passer par TOUTES LES ÉMOTIONS POSSIBLES ET IMAGINABLES. Moi qui ne pleure jamais en lisant, ni même en regardant un film (enfin, presque jamais), au point que je suis réputée pour avoir un cœur de pierre auprès de quelques amies, j’y suis allée de mes quelques larmes, de-ci delà. J’ai souri, j’ai pesté. Mon cœur a saigné, a battu comme un petit fou. Il s’est brisé plusieurs fois. J’ai été menée par le bout du nez, j’ai été déçue par quelques personnages. J’ai été en colère, j’ai été heureuse. J’en ai perdu le sommeil. Pendant une semaine, la seule chose à laquelle j’ai pu penser, c’était ce roman, son contenu, son histoire, ses personnages. Ses révélations. Certaines ne m’ont pas tant surprise, d’autres m’ont littéralement soufflée. J’ai espéré, j’ai tenté de gérer ma fébrilité et mon impatience. J’ai échangé des dizaines et des dizaines de courriels tous plus hystériques les uns que les autres avec ma meilleure amie, qui était un peu en avance sur moi, et avec des copines blogueuses, y allant joyeusement de suppositions qui se sont toutes révélées fausses. Et au final, malgré mes bonnes résolutions, je n’ai pas pu m’empêcher de faire comme à chaque fois… je l’ai dévoré, sachant que je le relirais dans quelques mois, pour le savourer et intégrer tous les détails. Parce que là, à la vitesse à laquelle je l’ai lu, je suis sûre que je suis passée à côté de détails.
Je l’ai aimé, jusqu’au plus profond de mon être, ce dernier roman. Indéniablement le plus riche, le plus dense, le plus long, le meilleur de la série. On ne s’y ennuie pas une seconde, les pages se tournent d’elles-mêmes, sans que l’on parviennent à les arrêter. Et puis, en lui-même, le roman est magnifique. Une jaquette transparente ornée de motifs splendides cache un dos de femme tatoué. Il est beau, il est vraiment beau. Il est lourd. Il fait 600 pages. 600 pages de plaisir intense, de suspense, de questionnements et de couinements…
Rassurez-vous, le roman apporte une réponse à beaucoup de questions. Mais il en soulève d’autres qui elles, restent sans réponse. Le roman laisse planer une part de mystère sur une partie de l’histoire, laissant au lecteur le loisir de combler lui-même les trous. Le principal est traité, on peut bien imaginer nous-mêmes ce qui n’est pas dit !!
Au final, donc, chers lecteurs… ma foi… j’aime cette série, je l’aime comme j’ai aimé peu de séries dans ma vie. Et pourtant, Dieu sait que j’en lis, des séries ! Mais quelques unes parviennent à se nicher dans un coin spécial dans mon cœur et celle-ci y est en bonne place…
Et vous savez quoi ? La série des Highlanders que KMM a écrit avant les Fever… met en place le monde des Fae, le compact, la reine Seelie et tout et tout ! Inutile de vous dire que les sept tomes sont dans ma PAL, que j’ai déjà lu le premier et que je vais sous peu me précipiter sur les autres !
Tout a commencé là…
(Titre original) Shadowfever
Karen Marie Moning