Tatiana – Paullina Simons

Publié le par Pimpi

 

Leningrad 1941 : ces jours d'été sans fin, lorsque le soleil ne semble jamais se coucher derrière les splendides palais et les avenues grandioses qui parlent encore du temps où Leningrad était connu sous le nom de Saint-Pétersbourg...

C'est lors de cet été enchanté de ses 17 ans que Tatiana rencontre Alexandre, officier de l'Armée rouge, et en tombe éperdument amoureuse. Mais Alexandre est promis à la sœur aînée de Tatiana, Dasha. Résister à leur passion dévorante, leur passion impossible, sera bien plus déchirant que tous les dangers qu'ils devront affronter pour survivre à la guerre sur le point de précipiter leur ville dans l'horreur.

 

 

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Ce livre, je l’aime. D’ailleurs, je l’avais mis dans la liste de mes 10 livres préférés à vie pour le défi Blog-O-Trésors (je sais, je ne suis pas sensée lire les livres de ma liste, mais les livres que d’autres ont proposé…). C’est le premier tome d’une trilogie dont je n’avais lu que les deux premiers romans, le dernier n’étant pas encore disponible à l’époque. J’ai acheté le troisième tome il y a un an, presque, et je l’avais bien rangé dans ma PAL. Et puis, Karine a lu Tatiana, il y a quelques temps. Et elle a tellement aimé, j’étais tellement contente qu’elle aime (Karine :) était là quand j’ai lu son billet, elle pourra témoigner que j’étais folle de joie et que je sautais partout, en battant des mains comme une enfant), que j’ai eu une envie soudaine de le relire à mon tour… et la suite dans la foulée.

 

Je dois en être à ma quatrième ou cinquième lecture, mais à chaque fois, l’émotion me prend au cœur comme si c’était la première fois. Je sais exactement comment l’histoire va se terminer, mais j’ai peur, à chaque fois, comme si c’était la première fois, comme si je découvrais l’histoire de Tatiana et d’Alexandre pour la première fois… mais je m’emballe. Commençons par le commencement.

 

Nous sommes en 1941 à Leningrad. Le communisme fait rage, Staline contrôle le pays. C’est le jour où l’Allemagne rompt le traité de paix signé au début de la guerre. Tatiana a 17 ans et elle est encore insouciante. Elle ne se rend pas compte. Lorsque son père lui demande d’aller acheter à manger, elle ne pense pas que la guerre est si proche. Elle va acheter une glace, plutôt. Tatiana aime lire et manger des glaces. En attendant le bus, son regard croise celui d’un officier de l’Armée rouge. C’est le coup de foudre des deux côtés. Alexandre n’a d’yeux que pour Tatiana. Entre eux, c’est fort, c’est puissant. Mais, ainsi que Tatiana l’apprendra plus, Dasha, sa sœur, est amoureuse du bel officier. Elle l’a rencontré il y a peu. « Des hommes, il y en aura toujours, une sœur, on n’en a qu’une. » De toute leurs forces, pour ne pas faire de peine à Dasha, Tatiana et Alexandre vont s’efforcer de ne pas s’aimer, de ne pas se voir. Mais un amour aussi fort, aussi beau, aussi grand, ne peut pas se plier aux volontés des autres.

Puis, ce fut la guerre. Et Leningrad fut assiégée. La faim, le froid, les morts, les bombardements. Le rationnement, la quantité de pain qui diminue chaque jour. La douleur de ne pouvoir même pas enterrer ses morts, de devoir les laisser sur le trottoir, parce qu’on n’a pas la force de les porter. Le scorbut. Et au milieu de tout ça, l’espoir. Parce que sans espoir, on ne peut pas survivre.

Et l’amour de Tatiana et Alexandre. Un amour plus fort que tout, plus fort que la guerre, plus fort que le froid et la faim, plus fort que la haine et la vengeance… plus fort que la mort…

 

Ce roman est beau, il est fort, il me tire quasiment des larmes à chaque fois que je le lis. Cette histoire d’une passion impossible, sur fond de guerre, la Russie à feu et à sang, le courage d’une petite bonne femme de 17 ans, qui devra tout supporter pour voir sourire sa sœur, qui endurera toutes les souffrances dans l’espoir de sauver sa famille, jusqu’au pire, est tout simplement merveilleuse. Comme à chaque fois que j’ai un gros et grand coup de cœur pour un roman, je ne sais pas trouver les mots pour vous dire combien j’aime ce livre. Parce qu’il représente tout ce qui me fait vibrer dans un roman, que c’est un roman historique, un roman d’amour et un roman d’aventure. Parce que c’est lui, tout simplement…

 

Et puis, il parle de la Russie, ce pays que j’aime d’amour, de loin. C’est la raison pour laquelle je l’avais acheté à l’origine. Parce que c’était la Russie, parce que c’était un roman historique, parce que c’était une belle histoire d’amour… je n’ai pas été déçue et c’est pour ces mêmes raisons que je le relis encore et toujours…

 

Je ne peux pas vous dire mieux, chers lecteurs, que de le lire… sans retenue.

 

 

The Bronze Horseman

Tatiana

Paullina Simons

5 /5

 

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La trilogie :

The Bronze Horseman – Tatiana

The Bridge to Holy Cross / Tatiana and Alexander – Tatiana et Alexandre

The Summer Garden – Inoubliable Tatiana

 

Publié dans Autour de la Russie...

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