The Lady most Likely – Julia Quinn, Connie Brockway et Eloisa James
Three of the brightest stars of historical romance invite you to a party at the countryhome of the Honorable Marquess of Finchley
Hugh Dunne, the Earl of Briarly, needs a wife, so his sisterhands him a list of delectable damsels and promises to invite them -and a few other gentlemen -to her country house for whatis sure to be the event of the season.
Hugh will have time to woo whichever lady he most desires....Unless someone else snatches her first.
The invitation list includes:
· The horse-mad but irresistibly handsome Earl of Briarly
· The always outspoken Miss Katherine Peyton
· The dashing war hero Captain Neill Oakes
· The impossibly beautiful (and painfully shy) Miss Gwendolyn Passmore
· The terribly eligible new Earl of Charters
· The widowed Lady Georgina Sorrell (who has no plans to marry, ever)
And your hostess, Lady Carolyn Finchley, an irrepressiblematchmaker who plans to find the lady most likely... to capture her brother's untamed heart.
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Julia Quinn, Connie Brockway, Eloisa James. Trois grandes dames de la romance actuelle (enfin la Regency Romance, mais écrite et publiée aujourd’hui). Vous le savez déjà, j’adore Eloisa James. De Connie Brockway, j’ai seulement lu My Dearest Enemy, dont je n’ai pas parlé ici (pas encore, du moins), mais que j’ai beaucoup aimé. Il me restait Julia Quinn à découvrir, ce qui est chose faite (depuis, j’ai acheté plusieurs de ses romans, la faute à Fashion, bien entendu).
The Lady Most Likely est un roman à six mains, trois auteures donc. Attention, ce n’est pas un recueil de trois nouvelles différentes, mais bien une même histoire, mettant en scène trois couples qui se forment. L’introduction et la conclusion de l’histoire est commune, chaque auteure a ensuite écrit sa partie (Julia Quinn a écrit la première, puis Connie Brockway a pris la relève et enfin, Eloisa James, pour le dernier couple). Et pour qui connait les auteures, il est facile de reconnaître le style de chacune !
L’histoire : Lord Hugh, dresseur de cheveaux et passionné d’équitation, décide qu’il est grand temps de se marier et de « produire un héritier. » Très peu porté sur les affaires mondaines, les rencontres et tout et tout, Hugh demande à sa soeur, Lady Carolyn Finchley, de lui dresser une liste de quelques jeunes filles éligibles, qu’il se chargera de courtiser, avant d’épouser celle qui aura retenu son attention (oui, ça fait très recrutement de personnel, je ne vous le fais pas dire !). Carolyn décide donc d’inviter tout ce beau monde chez elle, avec quelques gentlemen, afin que ce soit moins louche (et si elle pouvait trouver un mari à Georgina, sa meilleure amie, veuve, par la même occasion, elle ferait d’une pierre deux coups !).
C’est ainsi que pendant une semaine, gentlemen et ladies vont se cottoyer, flirter, se déclarer... mais pas exactement tel que Carolyn l’avait prévu ! Quelle sera donc la jeune femme qui fera craquer son rebelle de frère ? Ne verra-t-il pas sa préférée lui passer sous le nez ? Diantre ! Quel suspense !
Je me suis régalée avec ce roman, chers lecteurs, et ce, malgré les quelques reproches que j’ai à lui faire, le premier étant que trois histoires d’amour en l’espace de 300 pages, ça demande de faire des concessions sur le plan du développement des personnages et de l’intrigue amoureuse ! J’avoue que c’est un peu rapide. Les trois couples se forment en un clin d’oeil et l’on redéfinit pour l’un d’eux le terme coup de foudre. Les déclarations d’amour fusent assez rapidement, tout de même...
Cependant, chaque histoire est plutôt savoureuse et bourrée d’humour. Enfin, surtout chez Julia Quinn. La partie de Connie Brockway est celle qui m’a le moins plus, parce que c’est celle qui m’a le moins touchée. J’ai eu du mal à m’intéresser autant aux personnages que pour les parties de JQ et d’EJ. Ce petit bémol étant parfaitement rattrapé par les deux autres parties, qui ont su toucher mon petit coeur en guimauve, me donner des papillons dans le ventre (surtout la première, romantique à souhait !!!), me faire rêver à des balades à cheval dans la nature... et de me donner envie de voir et/ou de lire des pièces des Shakespeare (car pour celles qui l’ignorent, Eloisa James, dans la vraie vie, est professeur de lettres, et elle enseigne... Shakespeare ! À la fac ! Alors vous vous doutez bien que ses romans ne manquent pas de références par-ci et par-là à l’œuvre shakespearienne !)
Un roman à six mains qui se dévore comme un petit pain aux pépites de chocolat, qui réconforte comme un bon chocolat chaud et qui ne manquera pas de séduire la romantique qui sommeille en chaque femme... Un très bon moment de lecture !!
Le billet de Chi-Chi, dont j'ai découvert le blog il y a peu, pour mon plus grand plaisir (mais pas celui de mon banquier, étonnamment. Les banquiers sont des personnes parfaitement rabat-joie...)
(Titre original) The Lady Most Likely
Julia Quinn, Connie Brockway et Eloisa James