The Seduction of the Crimson Rose (Pink Carnation #4) – Lauren Willig
Determined to secure another London season without assistance from her new brother-in-law, Mary Alsworthy accepts a secret assignment from Lord Vaughn on behalf of the Pink Carnation: to infiltrate the ranks of the dreaded French spy, the Black Tulip, before he and his master can stage their planned invasion of England. Every spy has a weakness, and for the Black Tulip that weakness is black-haired women-his "petals" of the Tulip. A natural at the art of seduction, Mary easily catches the attention of the French spy, but Lord Vaughn never anticipates that his own heart will be caught as well. Fighting their growing attraction, impediments from their past, and, of course, the French, Mary and Vaughn find themselves lost in the shadows of a treacherous garden of lies.
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Je poursuis mon chemin à travers la série de Lauren Willig, dont je suis devenu une inconditionnelle, chers lecteurs, je pense que cela ne vous aura pas échappé. Dans ce quatrième tome, nous nous concentrons sur deux personnages à la personnalité forte et très terre-à-terre. Lord Vaugh, Sebastian de son prénom, et Miss Alsworthy, Mary, la sœur ainée de Letty. Oui, oui, Letty, l’héroïne de l’opus précédent, The Deception of the Emerald Ring. Letty, qui a finalement, épousé celui avec qui Mary avait prévu de s’enfuir, Geoffrey Pinchingdale-Snipe. Après cet « elopment » raté, Mary se voit contrainte de subir une nouvelle saison et de continuer sa recherche d’un bon parti. Car Mary ne se fait pas d’illusion. Elle ne cherche pas l’amour, elle cherche la stabilité et la sécurité, elle cherche un mari qui lui permette de vivre de manière indépendante et non plus aux crochets de ses parents, ou de sa sœur. Le seul avenir possible pour une femme, à cette époque…
Lord Vaughn est un homme riche, un des plus beaux partis d’Angleterre. Et toujours célibataire. Enfin, veuf, pour être plus précise. Méprisant, hautain envers ses contemporains, c’est un homme qui a le code de valeur du XVIIIe siècle. Dommage qu’il vive au XIXe siècle. Lord Vaughn est aussi passé maître dans le maniement du double-entendre, il se complait dans les tournures alambiquées, les sous-entendus, les insinuations. Et il a une sainte horreur des pimbêches qui battent des cils dans le seul but d’amener un homme à les demander en mariage.
Malgré les efforts de notre espion préféré, The Pink Carnation, dans les opus précédents, l’identité de The Black Tulip reste inconnue. On sait en revanche qu’il aime s’entourer de femmes brunes… c’est pourquoi The Pink Carnation, qui travaille en collaboration avec Lord Vaughn depuis le début, demande à Sebastian d’approcher, pour lui, Mary, afin de lui proposer une collaboration qui serait au profit des deux parties : Mary y trouverait une compensation financière intéressante, surtout au vu de sa situation, et The Pink Carnation aurait enfin la possibilité de démasquer le terrible espion français…
Encore un ravissement, chers lecteurs, même s’il a été un peu moins intense que pour les romans précédents. Car si la personnalité de nos deux héros nous offre des joutes verbales drôlatiques et des réparties cinglantes absolument admirables, elle les empêche se laisser aller au romantisme qui m’a tant séduite dans les opus précédents. Sebastian et Mary sont deux fortes têtes qui ne s’en laissent pas compter si facilement. Les pieds sur terre et la tête solidement ancré sur les épaules, ils portent sur leurs contemporains un regard désabusé et cynique. Ils étaient faits pour s’entendre, c’était inévitable…
Pour le côté histoire, il est un peu moins présent cette fois, et la révélation de l’identité de l’espion mystère, The Black Tulip, est quelque peu… tirée par les cheveux, mais l’auteur s’en explique à la fin du roman, alors ça me va parfaitement !
Et que dire des scènes entre Eloise et Colin, dans l’histoire-cadre contemporaine… je les adoooore et rien que pour eux, la série vaut la peine d’être lue ! Je brûle de lire les développements de leur relation !!
En résumé, chers lecteurs, cette série est toujours un enchantement pour moi et je suis ravie d’avoir encore deux tomes dans ma PAL. Après ça, il faudra attendre la sortie en poche des deux suivants… sûrement pas avant plusieurs mois ! Misère !!!
(Titre original) The seduction of the Pink Carnation (#4)
Lauren Willig