Une banale histoire – Anton Tchekhov
Quels étranges liens unissent la jeune Katia et le vieux professeur d'université Nicolaï Stépanovitch ? Il a regardé grandir l'orpheline, l'a vue amoureuse et heureuse, puis souffrante et désespérée. À l'automne de sa vie, Nicolaï a perdu toutes ses illusions et partage avec Katia les mêmes ténèbres et les mêmes silences, sans pouvoir lui tendre la main... Une nouvelle sombre et cruelle où bonheur et amour semblent inaccessibles...
Un texte fort et vrai par l'un des plus grands écrivains dramatiques russes, l'auteur de La Mouette et La Cerisaie.
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Après avoir lu Un royaume de femmes, étant donné que je n’avais que moyennement accroché, j’ai décidé de lire l’autre nouvelle de Tchekhov que j’avais, histoire de confirmer (ou pas) mon avis…
Eh bien, chers lecteurs, je vous dirais finalement que… j’ai un peu mieux aimé, j’ai trouvé cette autre nouvelle de Tchekhov un peu moins ennuyeuse que la précédente, sans toutefois être transportée par le style et le récit. Ce roman permet en fait au lecteur d’entrer dans la tête d’un homme d’une soixantaine d’année, professeur de médecine désabusé, condamné par la maladie. Il lui reste en gros 6 mois à vivre. Et cet homme, dans ce récit, se laisse aller à dévoiler ses pensées, ses sentiments face au monde qui l’entoure. Eh bien, c’est pas joisse, c’est moi qui vous le dit ! Rien ne trouve grâce à ses yeux, il critique tout, il ne supporte rien, ni sa femme, ni ses élèves, ni ses collègues. Ni la nuit ni le jour. Ni la littérature contemporaine. Rien. Complètement grognon, égocentrique et susceptible.
Du coup, entrer dans sa tête n’est pas vraiment une partie de plaisir. Pourtant, ce n’est pas siii ennuyeux que cela. Moins qu’Un Royaume de femmes, en tout cas. Malgré tout, j’ai comme fini par avoir de la compassion pour cet homme condamné à mourir et qui, sûrement, pour se détacher de la vie, n’a pas trouvé d’autre solution que de se mettre à tout détester et à en avoir marre de tout, pour ne pas souffrir d’avoir à quitter tout cela…
En bref, chers lecteurs, pas un coup cœur, ni même une lecture agréable, mais pas un moment de torture non plus… je vous conseillerais presque de lire celui-ci plutôt qu’Un royaume de femme…
Une banale histoire, fragment du journal d’un vieil homme
Anton Tchekhov
3,5 /5
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Ce roman a été lu dans le cadre du défi Une année en Russie.
Et pour le défi Folio 2 euros !
Et le défi Objectif PAL.