Apprenons la mode russe avec J’ai lu pour elle - Sarafane
J’ai lu il y a peu un J’ai lu pour elle qui se passait en Russie, à la cour du tsar, et comme il ne présentait somme toute que peu d’intérêt, si ce n’est d’avoir étendu quelque peu ma culture quant à la mode slave grâce à des termes russes savamment placés ça et là dans le roman, j’ai eu envie de partager cette culture avec vous…
Alors aujourd’hui, dans la catégorie « Apprenons la mode russe avec J’ai lu pour elle », je vous propose le terme suivant :
Le sarafane : сарафан
Voici ce que dit notre ami Wikipedia sur le sarafane :
Le sarafane un vêtement féminin populaire russe. Il s'agit d'une robe droite sans manche. Ce vêtement était porté par les filles et les femmes des villages du nord, et du centre de la Russie, ainsi que dans les régions de la Volga, jusqu'au début du XXe siècle. Les classes supérieures ont cessé de le porter à la réforme vestimentaire de Pierre le Grand au début du XVIIIe siècle. Il est porté aujourd'hui par les groupes folkloriques. Il est accompagné d'un kokochnik pour les fêtes en coiffure, ou d'un simple foulard sur la tête.
Le sarafane dont on trouve des traces au XIVe siècle était porté aussi par les boyards avec une blouse et de riches étoffes avant le XVIIe siècle, date où il est devenu exclusivement féminin. Catherine II le remet en vigueur à la cour avec un manteau de cour, ainsi que Nicolas Ier à partir de 1834 pour les cérémonies officielles, mais il est richement brocardé et porté avec un corset et un manteau de cour avec traîne et s'apparente à une robe décolettée droite.
(crédit photo : wikipedia)
Quelques informations complémentaires sur le sarafane…
Historique : aux XVIIIe et XIXe siècles, le « sarafan » est porté par les paysannes et les marchandes des provinces du nord de la Russie : la Haute Volga, l'Oural et la Sibérie. Il se compose d'une robe, sorte de chasuble ample, d'une chemise, d'une ceinture, d'un tablier, d'un mantelet avec ou sans manches, d'une pelisse de fourrure, de coiffes, de boucles d'oreilles et colliers. C'est un vêtement long sans manches, boutonné sur tout le devant qui se porte par-dessus la blouse. Il est habituellement tissé en satin, en soie ou en damassé, rebrodés d'or et d'argent.
La matière employée indiquait le rang et l'âge de la femme dans la hiérarchie familiale.
A partir de 1850, peu à peu le « sarafan » évolue pour devenir un vêtement porté même en ville.
(source)
(Crédit photo - Russian Winter)