La Tour des demoiselles / La Lanterne des morts – Frédéric H. Fajardie

Publié le par Pimpi

La Tour des Demoiselles

 

 


LaTourDesDemoiselles

 

 

 

 

1780… Il est beau, jeune, romantique, courageux et de haute noblesse, il s’appelle Joachim Valency d’Adana. Sur sa mythique frégate – Le Terpsichore -, il terrorise les Anglais et combat aux côtés des insurgés américains. Depuis l’enfance, il partage un amour – hélas platonique- avec Victoire, émouvante jeune femme qui habite le château voisin. Bref, il a tout…

Mais tous sont contre lui : George III, le roi d’Angleterre, Louis XVI, jaloux de sa gloire, la Royal Navy au grand complet, des tueurs, des traîtres et des espions, une soif d’absolu qui le paralyse face à celle qu’il aime, sans oublier un être monstrueux, « l’homme-sanglier », qui tue tous ceux que Joachim chérit. Mais son principal ennemi n’est-il pas lui-même ?

 

 

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Encore un roman de Fajardie que je dois à la grande générosité de Caroline, qui m’a fait parvenir celui-ci (ainsi que son petit frère, dont je vais parler juste après) dans le même paquet que celui qui contenant Les Foulards Rouges… n’est-elle pas la générosité incarnée ??

 

C’est donc par un dimanche de forte chaleur que, flânant devant ma PAL à la recherche d’un titre capable de me faire oublier les personnages du roman précédent, mes doigts s’arrêtèrent sur La Tour des demoiselles… « Pourquoi pas, » me dis-je, terminer de découvrir l’œuvre de Fajardie à ma disposition ? D’autant que ce roman semblait plus court que les deux précédents, ce qui convenait parfaitement à ma disponibilité du moment.

 

C’est donc le cœur léger et prêt à faire un bond dans le passé que j’ai ouvert ce roman.

 

Ai-je aimé ? Bien sûr que j’ai aimé ! Ai-je un reproche à lui faire… mouuuuuiiiiii… mais un tout petit de rien du tout ! C’est juste que les ressorts de l’intrigue étaient une fois de plus assez proches de celles du Voleur de vent et des Foulards rouges : un homme au service du roi, imbattu et imbattable, au charme fou, fougueux et passionné, loyal avant tout, fidèle à ses promesses, ses idéaux, avec un sens des responsabilités surdéveloppé. Un homme qui porte un chapeau à plume reconnaissable entre mille. Un homme aux yeux gris mystérieux (ça, j’aime bien, parce que je trouve qu’on ne fait pas assez de cas des yeux gris dans la littérature… ils sont toujours d’un bleu profond comme la mer – ça marche aussi pour le vert, d’ailleurs – d’un marron riche comme le chocolat, d’un noir intense… mais rarement la beauté des yeux gris est vantée… elle est souvent froide comme de l’acier… bref, Joachim a de magnifique yeux gris dans lesquels il laisse transparaître ses sentiments pour qui le connaît – car notre ami, comme ses dignes prédécesseurs, conserve un visage de marbre en toute occasion !). Commandant d’un navire redouté de tous car à la pointe de la technologie en matière de batailles navales (G2 – touché, coulé – oups pardon, je m’égare, je me trompe de registre), ingénieur naval sans pareil, fin stratège et fin connaisseur de ses soldats. Bref, l’homme parfait, quoi !

 

Avec lui, ses meilleurs amis, inséparables depuis l’enfance, au cœur tout aussi noble que celui de notre prince (car oui, Joachim est prince – c’est la classe, quand même), et son amour inavoué, sa chère Victoire, dont le doux zozottement le fait fondre à chaque fois qu’elle ouvre la bouche…

 

Face à lui, un méchant de chez méchant, le genre qui tue sans ciller, le genre dont vous n’avez pas envie que je vous raconte les tortures qu’il a infligées, le genre qui se complait dans les cérémonies de magie noire les plus horribles, dans la déchéance la plus totale et qui repousse sans cesse les limites de cette déchéance.

 

Et le roi, le roi blessé dans son orgueil par un sujet aussi loyal, aussi fidèle… et aussi célèbre et adulé.

 

Joachim devra donc déjouer les pièges du méchant, protéger sa belle et ses amis, vaincre la flotte anglaise (nous sommes à la veille de la révolution, la France est en guerre contre les anglais), tout en assistant, si possible, l’indépendance américaine. Il rencontrera Robespierre, tiens, autant que je vous le dise avant d’oublier…

 

Malgré mon ton ironique, chers lecteurs, j’ai quand même beaucoup aimé ce roman, riche en personnages et en aventures rocambolesques, riche en prouesses sur les champs de batailles en mer, riche en loyauté, en fidélité. C’est un excellent roman, que j’ai vraiment dévoré, car la plume de Frédéric Fajardie est une très belle plume, toute en poésie et qui sonne bon le français d’antan…

 

Alors pourquoi cette ironie ? Parce que justement, il était un peu trop identique aux autres de l’auteur pour que je ressente cet émerveillement qui m’a envahie les fois précédentes. Un personnage d’une autre trempe aurait sûrement tout changé… mais que cela ne vous décourage pas de le lire, chers lecteurs, car c’est un excellent roman et c’est sans hésitation aucune que je le recommanderais à quiconque cherche un roman historique sur les prémisses de la révolution française ! Fajardie est sans conteste un excellent auteur !

 


 

LaTourDesDemoiselles(Titre original) La Tour des Demoiselles

Frédéric H. Fajardie

 

 

 


 

 


 

 

La Lanterne des morts

 

LaLanterneDesMorts

 

Héros de la guerre d'Amérique mais banni par Louis XVI, Joachim Valencey d'Adana et ses amis sont rappelés de leur exil par le gouvernement révolutionnaire, car le pays est menacé sur toutes ses frontières. Joachim sait qu'en France se trouve Victoire, celle qu'il aime. Dans un Paris méconnaissable voué à la Révolution, Robespierre, qu'il a jadis sauvé, l'envoie en Vendée avec ses 714 compagnons, là où se déroule la plus horrible des guerres civiles. On achève les blessés, on torture, on viole, on mutile. Valencey d'Adana tient tête aux royalistes, mais il ignore que Victoire, tour à tour captive et chef de bande, tente, au milieu de mille dangers, de traverser les lignes pour le rejoindre.[…]

 

 

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Un petit mot sur la suite de La Tour des Demoiselles

J’ai lu les deux romans à peu d’intervalle l’un de l’autre et il faut bien l’avouer, j’étais curieuse de savoir ce qu’il allait advenir de notre cher Joachim, le prince au grand cœur…

 

Je n’ai pas été déçue ! Cette seconde partie est toute aussi riche (voire plus) en rebondissements et en suspense que la première partie ! Victoire, qui attend toujours Joachim, a pris de l’assurance et la voilà prête à affronter son destin pour sauver sa peau et retrouver Joachim, avant la scène finale entre lui et le « méchant de chez méchant » dont on a fait la connaissance précédemment (et dont l’identité, cachée au début, nous a été révélée à la fin du précédent roman).

 

C’est donc sur un fond de guerre vendéenne, dans un contexte où la révolution fait rage et où la guillotine n’est pas en reste, que nous retrouverons nos amis de la Tour des demoiselles, pour une conclusion de leur aventure tout à fait digne d’eux… Malgré les pertes, malgré la douleur, malgré les morts, nos amis ressortirons vainqueurs de cette ultime bataille, et grandis pas l’épreuve. Ils auront bien mérités leur « happily ever after », si vous voulez mon avis, après tout ce qu’ils auront traversé…

 

Un récit épique qui se détache un peu des précédents (ouiiiiiiiiiiiiiii, je vous jure) et qui a su me plaire par ses actions héroïques, par le récit des embuches que vont devoir traverser Joachim et Victoire avant de connaître (enfin) le bonheur (en fait, c’est surtout ça qui m’a plu dans cette seconde partie)… attention, âmes sensibles, s’abstenir, les scènes mettant en scène le méchant sont de plus en plus gores, repoussant sans cesse les limites de la déchéance, à tel point que c’en devient limite trop.

 

Un roman enlevant, un récit à lire pour les amateurs du genre !

 

LaLanterneDesMorts(Titre original) La Lanterne des morts

Frédéric H. Fajardie

 

 

 


 

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Le petit mot de la fin : MERCIIIIIIII CAROLIIIIIIIIIIINE !

Publié dans Romans historiques

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C
<br /> <br /> Mais de rien ma chère ! ;-)<br /> <br /> <br /> Je voulais juste préciser que pour ma part, j'ai adoré le Voleur de vent et abandonné les Foulards rouges car j'avais l'impression de lire encore la même chose. Et c'est d'ailleurs pour cela que<br /> je n'ai pas lu les deux dont tu parles aujourd'hui, car il me semblait que ça allait encore être la même chose. Alors autant t'en faire profiter puisque tu es amatrice du genre. :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Eh bien tu as eu raison, parce que c'était quand même pas mal pareil! Et je suis ravie quand même de les avoir lus!!<br /> <br /> <br /> Merciiii! <br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> <br /> Je vais commencer par en lire un... et je verrai si je veux des répliques par la suite!! ;))<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Je pense que c'est une sage décision !! <br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> Mmmmm, comme c'est tentant ! Je nooooooote ! Merci ! <br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Mais de rien! <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Je les ai lus il y a quelques années, et je me souviens les avoir dévorés. Mais j'avoue que ce genre de livre ne me tente plus trop aujourd'hui, même si à cause de Caro je suis forcément<br /> intriguée par certains de ses livres...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> J'ai revu ton billet, oui, après avoir rédigé le mien et enthousiasme était presque contaminatif! J'imagine que tu es passée à autre chose maintenant!<br /> <br /> <br /> J'ai quand même de loin préféré Les Foulards rouge et le Voleur de vent... <br /> <br /> <br /> <br />